Birame Faye, ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel était devant le jury du Dimanche. Sur les ondes de la 90.3 iradio, il a abordé la question de la hausse des factures de l’électricité.

« La hausse des factures d’électricité c’est compréhensible et ça devrait aussi l’être au niveau de nos concitoyens. Parce qu’il faut d’abord retenir que beaucoup d’efforts ont été faits pour renforcer le pouvoir d’achat des sénégalaises et des sénégalais avec l’homologation des prix des denrées de premières nécessités avec aussi l’augmentation des salaires et aussi beaucoup de recrutements dans la fonction publique etc. », a-t-il déclaré.

Pour la Senelec, explique le ministre, il faut retenir que le Sénégal est passé de 400 mégawatts en capacité de production à 1700 mégawatts avec une diversification des sources d’énergie. « Nous sommes excédentaires et nous exportons même de l’électricité dans quelques pays comme la Gambie.

Il faut juste noter la vétusté du parc, mais en matière de production nous sommes excédentaires comme je l’ai dit. Dans le contexte actuel, je pense que l’année dernière la compensation de l’Etat au profit des consommateurs à travers la Senelec était autour de 300 milliards. Donc, il était question en janvier de procéder à un réajustement. Un réajustement qui ne concerne pas en réalité la tranche sociale.

Depuis janvier, l’Etat a enlevé 100 milliards de cette subvention, mais ce réajustement encore une fois ne concerne pas la tranche sociale. De janvier à aujourd’hui, nous sommes en période de chaleur, c’est pourquoi il y’a quelques consommateurs qui commencent à le sentir », a dit Birame Faye. Avant de rassurer que le président de la République a donné des instructions pour renforcer davantage les efforts consentis pour alléger les prix.

« Maintenant, nous sommes dans un monde qui a ses difficultés. En dehors des facteurs endogènes, il y’a des facteurs exogènes comme la guerre en Ukraine, l’augmentation des prix du baril du pétrole. Il y’a eu aussi la Covid qui est passée. Ces difficultés n’épargnent pas le Sénégal mais il faut retenir les efforts qui ont été consentis par l’Etat du Sénégal.

Le président Macky Sall a beaucoup fait et c’est la raison pour laquelle nous tendons vers un taux de croissance à deux chiffres. Le Sénégal est la première économie africaine dans la sous-région. Aujourd’hui la population est passée à 18 millions mais l’Etat continue de faire des efforts. Aujourd’hui le Sénégal est un pays en voie de développement.

Senghor a beaucoup fait de même que Abdou Diouf et Abdoulaye Wade mais le bilan que le président Macky Sall a réalisé dans tous les secteurs dépasse très largement le bilan cumulé de ses trois prédécesseurs », se réjouit le ministre de l’artisanat et de la transformation du secteur informel.

emedia

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