Un nouveau projet financé à hauteur de 500 millions FCFA par l’Agence française de développement (AFD) et la Fondation Sanofi a été lancé pour renforcer la résilience des communautés et des systèmes de santé face aux impacts du changement climatique.
Ce projet, intitulé « Seneya » (qui signifie « propreté » en mandingue), ambitionne de préparer les populations locales à affronter les défis environnementaux croissants tout en améliorant la gestion des services de santé.
Ce programme, soutenu par l’ONG Solthis, vise à transformer les conditions de vie dans la région de Sédhiou (sud du Sénégal) en réponse aux menaces du changement climatique.
Le projet « Seneya », d’un budget de 900 000 euros (environ 500 millions FCFA), s’étendra sur une période de deux ans.
Il a pour objectif de renforcer les systèmes de santé locaux et de sensibiliser les communautés aux défis liés au changement climatique.
Dr Karel Nana, coordonnateur des programmes à l’ONG Solthis, a expliqué lors de la cérémonie de lancement que ce programme vise à offrir une approche globale pour accompagner les communautés dans l’adaptation aux changements climatiques, en mettant l’accent sur la gestion des déchets biomédicaux et la formation des acteurs de santé.
Le projet s’inscrit dans une démarche inclusive, en impliquant activement les autorités locales, les acteurs de santé et les populations pour garantir une gestion optimale des risques climatiques et environnementaux. Selon Dr Karel Nana, l’un des objectifs principaux est de renforcer la résilience des communautés de Sédhiou et de leur permettre d’adopter des pratiques plus durables et résilientes face aux impacts du climat.
Moussa Sy, sous-préfet de l’arrondissement de Djiredji, a souligné l’importance de ce programme lors de la cérémonie de lancement.
Il a salué le rôle essentiel de ce projet pour appuyer les collectivités territoriales dans la gestion de leurs responsabilités en matière de santé publique et d’environnement. Il a également insisté sur la nécessité d’adopter une approche intégrée, prenant en compte la santé animale, humaine et des écosystèmes.
Il a mis l’accent sur la sensibilisation de la population et l’implication des différents acteurs locaux pour garantir la pérennité du projet après le départ des partenaires.
« Il faut que la population prenne en charge ce projet avant, pendant et après l’implication des partenaires », a-t-il souligné.
En fin de compte, le projet « Seneya » représente une étape décisive dans la lutte contre les impacts du changement climatique et la promotion de la santé durable dans la région de Sédhiou.
VivAfrik
