Le président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), Alioune Badara Bèye, a magnifié l’apport des écrivains-poètes africains en général et du Sénégal en particulier ; lesquels ont, selon lui, été de tous les combats de l’Afrique. «Les écrivains africains et particulièrement sénégalais ont toujours participé aux différents combats de notre continent. (…)

De tout temps, la poésie a été utilisée comme arme de régulation des relations sociales dans la bonne gestion de la cité», a-t-il dit. Il introduisait le thème «Littérature et conflit», lors de l’ouverture de la première édition du Festival international de littérature de Dakar (29 juin-2 juillet), mercredi, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose. Déjà, en 1987, «les écrivains sénégalais et africains ont participé au premier Symposium littéraire de Brazzaville, intitulé Les écrivains accusent l’Apartheid, un rassemblement ayant accéléré la libération de Nelson Mandela, le 11 février 1990», a-t-il rappelé. Selon lui, ce fut le plus grand rassemblement après celui du premier Festival mondial des arts nègres organisé en 1966 à Dakar par le premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.

Alioune Badara Bèye rappelle que des écrivains sénégalais tels que le défunt Mamadou Traoré Diop, s’étaient érigés en boucliers aux côtés du poète palestinien, Mahmoud Derwich, lors du siège de Beyrouth, en 1982, à l’occasion de l’invasion du Liban par l’Armée israélienne.

Aps

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version