Le compte de revenu primaire enregistre les revenus tirés de la production, en particulier les rémunérations des salariés entre résidents et non-résidents, les revenus d’investissement ainsi que les autres revenus primaires (loyers, impôts et subventions sur les produits et la production).
«Structurellement déficitaire, le solde du compte de revenu primaire s’est nettement dégradé en 2022 de 190,8 milliards pour se situer à -558,3 milliards contre -367,6 milliards en 2021, sous l’effet notamment de l’augmentation du déficit des revenus des investissements (-663,2 milliards contre -452,3 milliards), en relation avec les intérêts dus au titre des capitaux investis dans le développement des projets pétroliers et gaziers et la hausse des dividendes distribués, notamment dans le secteur des télécommunications, des services portuaires et des industries manufacturières », renseigne la Bceao.
Elle ajoute que le compte de revenu primaire s’est également ressenti de la hausse des intérêts dus au titre de la dette extérieure publique.
En ce qui concerne spécifiquement les revenus des investissements directs, son solde déficitaire s’est dégradé sous l’effet des charges nets d’intérêts sur la dette extérieure (-14,1 milliards) et des dividendes distribués (-73,6 milliards).
De même, le déficit des revenus des autres investissements et des investissements de portefeuille ont enregistré des hausses respectives de 53,0 milliards et de 70,2 milliards en 2021. Ces dernières évolutions reflètent celles des intérêts sur la dette extérieure publique et privée.
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