Invité de l’émission du jury du dimanche (JDD) sur la Iradio, ce 21 juillet, l’ancien ministre de la Bonne gouvernance de Macky Sall est revenu sur l’affaire relative à la supposée corruption de deux juges du Conseil constitutionnel soulevée par certains des députés du groupe parlementaire Liberté,

Démocratie et changement (PDS). Il parle d’accusations fausses. D’après lui, le Président sortant Macky Sall savait que ces accusations n’étaient pas fondées. M; Coulibaly informe qu’il lui a dit de bouche à oreille que cette affaire va fragiliser les institutions du pays.

« Je n’ai plus de préoccupation par rapport à ça.

Parce que moi, je sais que cette accusation est fausse et a été colportée de toute pièce. C’est exactement le point de vue de l’une des plus hautes personnalités du pays avec qui on n’en a parlé», a déclaré M. Coulibaly.

A la question de savoir qui la plus haute personnalité du pays ?

Abdou Latif Coubaly de répondre : « C’est Macky Sall ». Avant d’enchainer : «On en a parlé pendant longtemps et au téléphone et dans son bureau. Mais, ce que je puis vous dire, c’est même surréaliste…

Ils ont pris la décision à l’unanimité.

Ils l’ont publié. Donc ce sont deux personnes, même si on est cohérent dans la vie simplement, la cohérence et la logique d’une personne qui réfléchit ne peut pas conclure que ce sont des magistrats qui ont été corrompus. Parfois, dire même certaines choses, c’est nous prendre comme des idiots nous les Sénégalais.

Ce n’est pas vrai ! Y compris le président du conseil a signé.

Donc, c’est un mépris affiché à l’égard des cinq autres magistrats », a regretté Abdou Latif Coulibaly.

Poursuivant ses propos, l’invité du JDD a soutenu que c’est non seulement de « la calomnie, mais c’est une infamie contre les institutions de ce pays-là ».

L’ancien ministre s’est aussi prononcé sur le référendum. Abdou Latif Coulibaly a déclaré que la voie référendaire reste la moins risquée.

Parce que l’Assemblée nationale est incertaine vu que Diomaye et ses alliés ne sont pas majoritaires. « La voie la moins risquée compte tenu qu’il a été élu à 54 %, c’est de faire un référendum et de passer. Je crois naïvement. Parce qu’à l’Assemblée nationale, il y a peut-être une incertitude. Mais, peut-être, il peut convaincre beaucoup de députés.

Vous savez, une réforme constitutionnelle, il y a une majorité qualifiée.

Donc, ça peut être compliquer. Il faut au moins cent députés qui votent. Si vous parlez de la posture la plus sûre, c’est le référendum, sauf que c’est plus coûteux », a-t-il estimé.

pressafrik

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