La fondation Mastercard a organisé ce mardi 16 avril 2024 à Dakar (Sénégal), un petit déjeuner pour partager avec la presse son programme ‘’Suqali’’ au Sénégal et les ambitions d’un autre programme appelé E4Y qui sera mis en œuvre prochainement au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Benin et au Togo.
Dans une présentation des résultats, il a été indiqué que 16 807 micro-entrepreneurs ont bénéficié du Fonds de financement mis en place pour leur accompagnement. Le programme ‘’Suqali’’ a également bénéficié à ‘’1 056 Micro petites et moyennes entreprises (Mpme) avec 82 289 emplois créés, consolidés ou sauvegardés dont 39185 emplois directs’’.
En ce sens, un montant de 10,5 milliards de francs Cfa a été accordé aux bénéficiaires du fonds alimenté à hauteur de 30 millions de dollars américains soit 18,2 milliards de francs Cfa dans le cadre du programme ‘’Suqali’’ mis en œuvre entre 2020 et 2024.
Dans le cadre d’un autre programme prévu pour 2024-2029, la fondation Mastercard entend aider 30 millions de jeunes africains, dont 70% de femmes, à accéder à des emplois décents, avec un focus sur l’agro-industrie.
Pour ledit programme appelé E4Y, la fondation Mastercard prévoit un fonds doté de 27,4 milliards de francs Cfa soit 45,5 millions de dollars américains au profit de jeunes et de femmes du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo.
L’objectif recherché à ce titre, est, selon Serge-Auguste Kouakou, directeur de la fondation Mastercard dans l’Uemoa, de ‘’stimuler la création d’emplois dignes et durables au sein d’un secteur agroalimentaire moderne et respectueux de l’environnement’’.
Dans le cadre du programme E4Y, il est prévu de créer 6 millions d’emplois.
‘’Le bureau de Dakar, qui couvre la zone Uemoa, a pour ambition d’accompagner plus de 6 millions de jeunes, dont 70 % de femmes, dans la création d’emplois, d’ici à 2030, dans le secteur agroindustriel’’, a notamment confié Serge-Auguste Kouakou.
Les emplois visés, selon le directeur général de la fondation Mastercard, seront principalement dans la production, de la transformation, la commercialisation et les aspects logistiques liés à l’agro-industrie.
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