La 2ème édition du Festival international de danse «Jakarlo» s’est ouverte lundi et se déroulera jusqu’au 24 juillet prochain au Centre culturel Blaise Senghor et au Monument de la Renaissance. L’objectif, c’est de développer la culture urbaine au Sénégal pour qu’elle soit visible partout dans le monde, mais aussi créer une connexion entre différents artistes venant de partout à travers la danse.

 La danse contemporaine a connu un grand essor sur le continent africain ces dernières années, mais son évolution ne doit en aucun cas occasionner la disparition des danses traditionnelles. C’est cet esprit de partage, de préservation et de valorisation des danses traditionnelles que l’association Sama Street Vibe, dans le cadre de la 2ème édition de son Festival international de danse «Jakarlo», met à l’honneur la danse hip-hop sous toutes ses formes : traditionnelles et contemporaines. Pour cette année, ils sont 56 danseurs issus de 15 pays. Des Jam session, workshops, caravanes, battle, panels, spectacles et excursions sont au programme pour une semaine.

Lundi, le top départ a été donné au Centre culturel Blaise Senghor. Intitulé «inclusion et diversité», l’objectif de ce festival, d’après Daniel Faye, président de la structure Sama Street Vibe, ce n’est pas de rester au Sénégal, mais d’amener plus de gens à Dakar pour leur montrer qu’en Afrique, il y a la danse hip-hop, les cultures urbaines. «Il y a quelque chose qui s’est créé ici au Sénégal. Et nous voulons montrer à travers ce festival, que dans la danse hip-hop, il y a des talents à Dakar, en Afrique et que le monde entier devrait connaître pour plus de visibilité, plus de connexion entre différents pays. Nous voulons aussi développer la culture urbaine au Sénégal pour qu’elle soit visible partout dans le monde», a expliqué Daniel Faye, l’initiateur du festival. Créée en 2019, Sama street vibe est une structure sociale culturelle basée à Dakar. Son but, c’est de mettre en valeur la danse urbaine à l’international, a-t-il ajouté.

Soutenu par l’ambassade de France et d’Espagne, Daniel Faye dit n’avoir reçu aucune aide des autorités de son pays. Pour moi, c’est vraiment dommage de ne pas avoir le soutien de mon pays. On débourse nos propres moyens pour faire le festival. On n’attend l’aide de personne. Mais on est ouvert à tout le monde pour que les gens puissent venir nous accompagner», confie Daniel Faye, qui invite tous les danseurs hip-hop à venir se joindre à ce festival pour le rayonnement des cultures urbaines. Le directeur du Centre culturel Blaise Senghor a réitéré l’engagement et le soutien de son centre pour ce festival des danses hip-hop en Afrique de l’Ouest. Aliou Kéba Badiane a salué la vision de ces jeunes et l’importance de ce festival car, selon lui, la danse au Sénégal, les cultures urbaines en particulier, occupe une place importante.

«Il y a assez de festivals mais le festival «Jakarlo» qui continue par cette deuxième édition, je pense qu’il y a de l’espoir pour ces jeunes. Il suffit que les gens soient beaucoup plus solidaires, proactifs, disponibles parce que la danse ne devrait pas être le parent pauvre au Sénégal, surtout à Blaise Senghor», a déclaré Aliou Kéba Badiane, qui invite aussi les gens à se mobiliser autour de ces jeunes de l’association Sama Street vibe pour porter haut le flambeau des cultures urbaines, surtout de la danse.

lequotidien

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