Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom a estimé qu’il est impératif d’approfondir nos connaissances face aux défis environnementaux, climatiques, sanitaires et économiques, sans précédent auxquels nous sommes confrontés.

“Aujourd’hui, face aux défis environnementaux, climatiques, sanitaires et économiques, sans précédent auxquels nous sommes confrontés, il est impératif d’approfondir nos connaissances, de renforcer notre détermination et de multiplier les initiatives de cette envergure pour agir collectivement pour un avenir durable”, a dit M Ngom.

Il s’exprimait mardi à l’ouverture officielle de la 4e édition de la “conférence sur l’intensification durable” dont le thème est “résilience et adaptations des agricultures. Transition agro écologique et souveraineté alimentaire”.

Le ministre de l’Environnement estime que “l’éducation, la recherche et l’innovation constituent les piliers fondamentaux de toute transition vers la durabilité”.

“Il est essentiel de continuer à renforcer notre collaboration avec la communauté scientifique et les acteurs politiques pour traduire la recherche en actions concrètes”, a-t-il déclaré.

Il a rappelé que l’objectif du gouvernement sénégalais est de “rendre l’agriculture africaine, non seulement résiliente, mais également de magnifier un modèle de durabilité pour le monde entier”.

“Cette forte conviction est la pierre angulaire de la politique de veille environnementale et de transition écologique que le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, m’a chargé de mettre en œuvre en partenariat avec l’ensemble des parties prenantes, dont les universités, les opérateurs privés, les collectivités territoriales et les organisations communautaires de base”, a-t-il souligné.

Il a encouragé l’assistance “à participer activement, à poser des questions sans tabou et à proposer des solutions audacieuses”. Selon lui, “le travail issu de ces rencontres définira les actions futures et influencera les discussions lors de la prochaine Conférence des Parties sur la lutte contre la désertification”.

“Les jours à venir seront cruciaux pour l’avenir de notre agriculture et pour la santé de notre planète. Ensemble, engageons nous à transformer les défis en opportunités et à œuvrer pour une agriculture durable qui respecte, enrichit et protège “l’environnement !”, a exhorté le Professeur Daouda Ngom.

Il a rappelé que la Conférence intensification durable 2024 est structurée autour de “quatre axes principaux, reflétant les urgences et les opportunités de notre époque”.

Il s’agit de “l’usage innovant des terres pour une séquestration accrue du carbone visant à réduire les impacts du changement climatique tout en augmentant la fertilité du sol, des méthodologies participatives pour l’adaptation des pratiques agricoles”, a-t-il cité, ajoutant parmi ces axes l’intensification durable à l’ère du numérique.

Daouda Ngom a indiqué que cette conférence est une plateforme pour engager le dialogue, partager des idées et forger des partenariats. ”Chaque session et chaque table ronde est une opportunité de contribuer à un avenir plus durable”, a-t-il expliqué, invitant les participants à agir collectivement devant les défis environnementaux et climatiques pour “un avenir durable”.

“Nous aurons également deux tables rondes significatives pour approfondir les discussions sur des thèmes cruciaux”, signale le Professeur Daouda Ngom.

Il a précisé que la première table ronde sera focalisée sur l’agroécologie et la souveraineté alimentaire en Afrique. “Elle permettra, selon lui, de discuter des synergies entre les initiatives locales, nationales, et continentales”.

L’autre table ronde se concentrera sur “l’intensification durable dans le cadre de la COP16, avec un accent particulier sur les enjeux scientifiques et les messages prioritaires à promouvoir lors de cette conférence mondiale”, a-t-il ajouté.

Ouverte mardi à Dakar, cette conférence prend fin jeudi. Une centaine de chercheurs et d’acteurs socio-économiques vont engager durant trois jours des échanges dans l’optique de contribuer à “un avenir plus durable”.

aps

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