«Barthélemy Dias n’a pas tué Ndiaga Diouf.» Telle est la conviction de Khalifa Sall, qui l’a dit en marge de la cérémonie de dédicace du livre qui lui est dédié par son conseiller politique et directeur de Cabinet de l’actuel édile de la Capitale, Moussa Taye. L’ex-maire de Dakar dit avoir mal de constater une réouverture du dossier judiciaire de son camarade à chaque veille d’élection.

Le président du mouvement Taxawu Senegaal a sa petite idée de l’affaire Ndiaga Diouf, qui doit être jugée en cassation par la Cour suprême le 22 décembre. Après la plaidoirie faite par Barthélemy Dias himself pour se défendre devant la presse, voici que Khalifa Sall se voit être dans une posture de défendre son poulain et actuel maire de Dakar.

Ce samedi, en marge de la cérémonie de dédicace du livre à lui consacré par son conseiller politique, Mous­sa Taye, l’ex-maire de Dakar ne s’est pas fait prier pour être l’avocat de Dias-fils.

S’inscrivant dans une logique de laver son camarade, Khalifa Ababacar Sall s’est voulu formel : «Barth’ n’a pas tué Ndiaga Diouf.» Le juge de la chambre de cassation, au niveau de la plus haute juridiction du pays, s’inscrira-t-il en faux contre lui ? Dans trois jours, les parties prenantes dans ce combat judiciaire, qui dure depuis 11 ans, en seront clairement édifiées.

Mais, pour le moment, avant que cette troisième étape de la procédure ne soit vécue, l’ex-premier magistrat de la ville de Dakar livre sa conviction.

«Cette affaire Ndiaga Diouf est tellement injuste et anormale. Que Barthélemy se défende, c’est tout à fait normal. Ce qui nous est certain, c’est que Barth’ n’a pas tué Ndiaga Diouf. Parce que moi, je suis ce dossier depuis 13 ans maintenant. Je suis au cœur du procès.

Je connais bien le dossier et Barth’ n’a pas tué Ndiaga Diouf», a déclaré Khalifa Sall.

Ce dernier poursuit son argumentaire au point de trouver «suspecte» la réouverture du dossier judicaire de son pou­lain, à chaque veille d’échéance électorale. «Dès qu’une élection pointe à l’horizon, ils réactivent le dossier.

On n’est pas dans une défiance de la Justice, au contraire. Mais, il a le droit de le dire quand quelque chose lui paraît suspect», soutient le leader de Taxawu Senegaal.

lequotidien

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