Wally Diouf Bodian défend l’idée selon laquelle il n’y a aucun pays dans ce monde qui a pu se développer sans pouvoir maîtriser la souveraineté alimentaire. Le Directeur général du Port autonome de Dakar (Pad) l’a fait savoir ce dimanche, lors d’un dîner-débat avec le mouvement «Podor va mal».

«Il n’y a aucun pays dans ce monde qui a pu se développer sans pouvoir maîtriser la souveraineté alimentaire. Tous les pays que l’on cite comme des géants économiques sont des pays qui ont su régler cette question de la souveraineté alimentaire. Podor est une zone agro-sylvo-pastorale.»

C’est la conviction du Directeur général du Port autonome de Dakar (Pad), Wally Diouf Bodian, qui souligne que la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par une exploitation optimale des zones agricoles comme Podor et Casa­mance.

Parlant du thème de la rencontre portant sur la souveraineté alimentaire, ce responsable du parti Pastef, au pouvoir, qui était l’hôte du dîner-débat du mouvement «Podor va mal», dirigé par M. Lamine Bâ, a indiqué qu’aucun pays ne peut espérer un développement durable sans maîtriser sa souveraineté alimentaire. «Le thème est l’un des points sur lequel le Projet de Pastef revient en profondeur.

Il n’y a aucun pays dans ce monde qui a pu se développer sans pouvoir maîtriser la souveraineté alimentaire», déclare Wally Diouf Bodian, qui a exprimé son engagement envers le mouvement «Podor va mal». «Avec l’honneur que vous nous avez fait de parrainer l’événement, je suis désormais membre d’honneur du mouvement «Podor va mal». De ce point de vue, nous allons faire du chemin et vous accompagner. Il faut qu’on fasse tout pour que Podor aille mieux», a indiqué M. Bodian.

Directeur général du Port autonome de Dakar, il a insisté sur la nécessité de relier la production agricole à la politique portuaire pour stimuler le développement économique.

«Le Sénégal ne pourra se développer si nous n’arrivons pas à produire ce que nous mangeons. A partir de zones comme Podor, Casamance, il faudra que cette souveraineté alimentaire aille en droite ligne avec la politique portuaire que nous menons.

Il faudra que tout ce que nous produisons au niveau de l’agriculture puisse se retrouver au niveau des zones économiques qui seront connectées à un certain nombre de ports», a-t-il expliqué.

Wally Diouf Bodian a également évoqué l’importance des ports régionaux dans cette stratégie de développement. Ziguinchor, Kaolack et Foundiougne sont des exemples de zones qui, selon lui, pourraient être développées pour soutenir l’agriculture locale et atteindre la souveraineté alimentaire. «Nous sommes dans une phase à laquelle il faut développer des ports régionaux.

On en trouve à Ziguinchor, à Kaolack et à Foundiougne. Ce sont des zones que l’Etat peut développer en relation avec cette montée en puissance de productions agricoles qui vont nous permettre d’atteindre la souveraineté alimentaire et le développement», a-t-il ajouté.

Toutefois, en évoquant son parcours au sein du parti Pastef, Wally Diouf Bodian a révélé son dévouement à la cause «patriote» dès ses débuts.

«Lorsque je suis arrivé à Pastef, je me suis dit que je devais me mettre autour du Projet. Je ne me souciais pas de ce qu’on allait me proposer comme responsabilité. A cette époque, j’étais plus proche des agents de la sécurité. Lorsqu’on m’a proposé de pren­dre la sécurité du Président Sonko, c’était donc tout comme…», a confié Bodian.

lequotidien

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