Des chercheurs américains auraient trouvé une solution efficace pour combattre la calvitie. Tout dépendrait d’une petite molécule d’ARN. On vous explique tout.

Les traitements actuels pour lutter contre la calvitie
La calvitie peut devenir un véritable complexe. Il existe actuellement des traitements, plus ou moins efficaces selon les personnes. L’aide est encore modeste mais permet de ralentir la chute des cheveux. Les traitements peuvent prendre la forme de médicaments à avaler ou sous forme de topiques, en application directe.

L’état de vos cheveux reflètent votre état de santé
Les traitements topiques sont destinés à l’alopécie androgénétique. Ces derniers sont très légèrement efficaces dans le ralentissement de la chute des cheveux, assez peu dans la repousse. Le produit doit être appliqué deux fois par jour. Problème, ce type de produit peut entraîner des irritations, de la sécheresse et des rougeurs sur le cuir chevelu.

Les traitements oraux, notamment le Finastéride, permet l’augmentation significative du nombre de cheveux chez la plupart des patients.

Cependant, les effets indésirables sont assez fréquents : baisse de la libido, impuissance, etc. Ce médicament ne semble pas efficace chez les personnes de plus de 60 ans.

Une modification de votre routine de soin ou du mode de vie peut influer sur la chute des cheveux. Mais pour l’instant, il n’existe aucun traitement définitif ou très efficace.

Enfin un traitement efficace pour la calvitie ?
Des chercheurs de l’Université Nortwestern aux États-Unis ont récemment découvert qu’une des causes de la perte de cheveux est que les cellules souches qui les produisent deviennent rigides avec l’âge. Cela les empêche de renouveler le cycle cellulaire pour produire de nouveaux cheveux.

Avec cette découverte, ils pourraient aussi avoir trouvé une solution : une petite molécule d’ARN qui inhibe la production de protéines qui causent cette rigidité cellulaire.

Plus précisément, les chercheurs ont découvert qu’il était possible de stimuler les cellules souches situées autour du cuir chevelu, en leur donnant une seconde vie. La perte des cheveux liée au vieillissement des cellules deviennent plus raide et empêche la croissance de nouveau cheveu.

Le procédé consiste alors à ramollir les cellules afin de les rendre plus susceptibles de stimuler le follicule pileux, nécessaire à la pousse des cheveux.

« Ce ne sont pas de nouvelles cellules souches qui sont générées. Nous stimulons les cellules souches existantes pour faire pousser les cheveux. Nous manipulons souvent des cellules souches, mais parfois, elles ne sont pas capables de générer les cheveux », indique Rui Yi, chercheurs spécialisés en dermatologie.

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