Après le Préfet qui a redonné au Boulevard Maurice Guèye une allure normale, avec le déplacement des tabliers pour désencombrer cette artère stratégique de la ville, la sous-brigade d’hygiène de Rufisque a décidé de poursuivre l’opération en y apportant la phase de nettoiement.

Un bol d’air frais au Bou­levard Maurice Guèye et sur les grandes artères de la ville. Après l’opération de désencombrement d’envergure déclenchée jeudi par le Préfet de Rufisque, Abdou Khadir Diop, des efforts colossaux sont en train d’être menés afin de maintenir la ville dans cette singulière situation de confort.

C’est en ce sens que s’inscrivent les actions de la sous-brigade d’hygiène de Rufisque.

«Après les opérations de désencombrement et de déguerpissement initiées par le Préfet du département, il est normal que la sous-brigade d’hygiène procède au suivi pour le maintien de la salubrité du milieu.

Le Préfet a montré la voie, c’est à nous de faire le suivi, et nous le ferons.

En collaboration avec la Sonaged, on a procédé au ramassage des déchets solides, mais aussi à la destruction des gîtes larvaires qui sont des lieux propices de ponte et de reproduction des moustiques», a noté, lundi, l’Adjudant Daouda Touré, Commandant de la sous-brigade de Rufisque.

Il s’est exprimé en marge d’une opération de désinfection de lieux naguère conquis par les vendeuses de poisson en plein centre-ville.

«Pour cette fois, le suivi sera rigoureux dans la mesure où nous avons reçu des instructions fermes du Préfet», a-t-il averti. En moins d’une semaine, des vendeurs de café, de légumes, fruits et autres ont en effet vu leurs effets saisis par les hommes de l’Adjudant Touré.

«Ce sera la tolérance zéro, car nous allons les appréhender jusqu’à ce qu’ils quittent définitivement les lieux», a juré le chef de la sous-brigade d’hygiène.

Il a fait savoir que l’opération est accompagnée d’une sensibilisation des populations pour un changement définitif de comportement par rapport à l’espace public. Adjudant Touré a aussi fait cas de branchements clandestins rattachés au canal d’évacuation des eaux pluviales dans certains quartiers.

«Il y en a même qui ont coupé des routes en cours de réalisation pour des branchements clandestins.

Ce sont des actes graves. On a sensibilisé, mais les gens s’entêtent», s’est-il désolé, indiquant que des procès-verbaux ont été dressés sur ces délits et envoyés à l’autorité. Depuis son installation à la tête du département, le Préfet Abdou Khadir Diop a initié des actions d’envergure contre l’encombrement.

Des opérations qui ont permis de reprendre beaucoup d’espaces dans le centre-ville et dans d’autres communes.

Celle déclenchée le 20 juin et impliquant les mairies de la ville et de l’Est, ainsi que le Service d’hygiène, a redonné au Boulevard Maurice Guèye une fluidité que les populations veulent voir pérenne.

lequotidien

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