Pape Samba et Pape Souleymane F. ont été attraits devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits de violence et voie de fait, de menace, de détention illégale d’arme et d’outrage à agent de la force publique.

Les deux frères s’étaient opposés à leur arrestation suite à une querelle avec le boutiquier installé dans leur quartier.

Tout est parti d’un différend entre Ibrahima D. et Pape Souleymane F. Ce dernier aurait ouvert le frigo du boutiquier pour prendre de force sa marchandise. C’est dans ce contexte qu’Ibrahima D. a alerté les gendarmes qui se sont déployés sur les lieux pour procéder à l’interpellation de Pape Souleymane.

Mais, ce dernier s’est opposé à cette mission. Il sera aidé par son frère Pape Samba. Dépassés par les événements, les pandores sont allés chercher des renforts. Les mis en cause ont été ensuite maîtrisés et placés en garde à vue. Mais, lors de leur cette interpellation mouvementée, un gendarme a subi une blessure qui lui a valu une incapacité temporaire de travail de trois jours.

Poursuivis pour violence et voie de fait, détention illégale d’arme, outrage à agent de la force publique et rébellion, les mis en cause ont comparu à l’audience des flagrants délits de Dakar. Mais, ils ont servi des dénégations systématiques pour sortir de prison. « Je considère Ibrahima D. comme un frère. Je ne me permettrais jamais de l’attaquer avec une arme.

J’étais devant sa boutique en train de démonter mon ventilateur. C’est dans ces circonstances qu’on s’est disputés. Quelques minutes après, j’ai vu quatre personnes arriver. Ils ont voulu m’embarquer, mais j’ai refusé. Je ne savais même pas qu’ils étaient des gendarmes », a avancé Pape Souleymane F. Quant à son co-prévenu, il a réfuté avoir proféré des injures.

De l’avis du maître des poursuites, les faits sont matériellement établis et imputables aux prévenus. Les gendarmes ont retrouvé par devers Pape samba F. un couteau. « Les menace sont spécifiées dans la plainte déposée par Ibrama D. Pape Souleymane a proféré des menaces à l’encontre du sieur. Il y a eu par la suite une altercation entre les prévenus et les gendarmes.

Non seulement Pape Souleymane Fall n’a pas voulu monté à bord du véhicule des gendarmes sous prétexte qu’il connait ses droits. Parce que disent-ils, ils sont des enfants de militaire », a argumenté le représentant du parquet qui a sollicité un an ferme à l’encontre des prévenus. Pour l’avocat de la défense, il est difficile d’arbitrer entre des citoyens lambda et des forces de défense.

« Les prévenus ont de bons rapports avec le boutiquier. Pape Samba qui dormait est réveillé par les bruits. Il a vu les agents trainer son frère. Il s’est opposé naturellement. Les gendarmes l’ont battu. Ils ont mentionné dans le procès-verbal un coup de poing à l’arcade. Alors que le certificat médical parle d’un traumatisme au poignet droit.

Donc le procès-verbal a été falsifié », accuse la robe noire. Rendant sa décision, le juge a condamné Pape Souleymane F. à un mois de prison ferme pour violence et voie de fait. En revanche, il a relaxé Pape samba F. de tous les chefs de prévention.

REWMI

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