Le Sénégal n’a pas encore capturé son dividende démographique, c’est-à-dire le nombre de jeunes actifs étant plus nombreux, avec moins de personnes à charge. Toutefois, les bonds réalisés entre 2011 et 2019 montrent que dès l’année prochaine, avec les nouvelles statistiques, le pays sera au-delà de 50%, pour Le Sénégal n’a pas encore capturé son dividende démographique, c’est-à-dire le nombre de jeunes actifs étant plus nombreux, avec moins de personnes à charge.

Toutefois, les bonds réalisés entre 2011 et 2019 montrent que dès l’année prochaine, avec les nouvelles statistiques, le pays sera au-delà de 50%, pour commencer à capturer son dividende démographique, selon Assane Ndiaye, directeur du Développement du capital humain au ministère de l’Economie, du plan et de la coopération. commencer à capturer son dividende démographique, selon Assane Ndiaye, directeur du Développement du capital humain au ministère de l’Economie, du plan et de la coopération.Par Alioune Badara CISS (Correspondant ) –

En matière de dividende démographique, le Sénégal est en train de faire des progrès.

Le directeur du Développement du capital humain au ministère de l’Economie, du plan et de la coopération prédit déjà que le pays pourra faire la capture de son dividende démographique cette année. «Les bonds réalisés indiquent que l’objectif sera atteint cette année.

Nous avons travaillé au niveau de deux années : 2011 et 2019. En 2011, l’indice était à moins de 40%, et en 2019, on est à un niveau de dividende démographique de 49, 3%. Cela montre que le Sénégal n’a pas encore capturé son dividende démographique. Mais certainement, l’année prochaine, avec les nouvelles statistiques, le Sénégal sera au-delà de 50% pour commencer à capturer son dividende démographique», assure As­sane Ndiaye.

Et pour atteindre cet objectif, indique-t-il, le programme compte actionner le levier sur la population qui est très jeune, en mettant l’accent sur l’éducation, la formation des jeunes, les soins pour avoir des enfants en bonne santé, investir, épargner pour capturer le dividende démographique.

«L’importance de ce dividende démographique, c’est que si un pays parvient à capturer son dividende démographique, c’est qu’il peut aspirer à un développement, parce que sans capture, point de développement.

Si au Sénégal, la population active ne peut pas prendre en charge la population inactive, c’est un problème, si la population inactive est beaucoup plus nombreuse, c’est-à-dire les moins de 15 ans et les 65 ans et plus sont plus nombreux, il y aura des problèmes», explique M. Ndiaye.

Le directeur du Dévelop­pement du capital humain au ministère de l’Economie, du plan et de la coopération intervenait hier à la clôture d’un atelier axé sur le thème : «Appui technique à la prise en compte de la budgétisation sensible au dividende démographique dans le processus budgé­taire au Sénégal.»

Cette rencontre, qui a regroupé plusieurs ministères sectoriels, s’est penchée sur les opportunités économiques qui peuvent se présenter lorsque le Sénégal va connaître une transition démographique, c’est-à-dire un changement dans la structure de sa population, marqué par une diminution des taux de natalité et de mortalité.

Cela entraîne une augmentation relative de la population en âge de travailler (15-64 ans) par rapport à la population dépendante (enfants et personnes âgées).

A cette occasion, le budget sensible au dividende démographique, qui est un outil qui permet de savoir comment faire pour la programmation budgétaire, a été partagé avec les différents ministères. Selon Assane Ndiaye, des difficultés ont été constatées avec la budgétisation sensible au dividende démographique au niveau des ministères.

«Au ministère de la Santé et de l’action sociale par exemple, le budget est un peu éparpillé.

C’est pareil aussi au niveau du ministère des Forces armées, etc. Nous allons essayer de regrouper en un seul budget pour que l’Etat du Sénégal puisse savoir combien il met au niveau de la Santé, combien il met dans l’Education, entre autres. L’impact réel, c’est au moins de permettre aux gens de mettre le doigt sur la destination de l’argent.

Nous devons éviter que cet argent soit éparpillé, pour impacter directement les populations, c’est pour cela que nous avons invité les ministères sectoriels qui sont au début de l’élaboration de ce projet de budget pour vraiment mettre l’argent là où il faut», a soutenu le directeur du Dévelop­pement du capital humain au ministère de l’Economie, du plan et de la coopération

lequotidien

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version