A Toubab Dialaw, plusieurs experts, issus du monde des Ong et des instituts de recherche sur le climat, réfléchissent sur les bons modèles à mettre en place pour permettre au pays d’assurer sa trajectoire de développement tout en satisfaisant ses objectifs climatiques.
Trouver les bons modèles pour permettre au pays d’assurer sa trajectoire de développement tout en satisfaisant ses objectifs climatiques. Tel est l’objectif de l’atelier de deux jours ouvert mardi à Toubab Dialaw (Yène), sous la coordination d’Enda Energie, en partenariat avec d’autres entités dont l’Institut du développement et des relations internationales (Iddri-France). «Initiative de co-construction d’une stratégie de développement sobre en carbone et résilient aux changements climatiques pour le Sénégal» est d’ailleurs le thème de la rencontre à laquelle ont pris part des experts dans des secteurs divers.
«C’est un atelier d’élaboration sur les éléments de la vision mais aussi de narratifs et une initialisation en modélisation portant l’élaboration d’une stratégie de développement sobre en carbone et résilient aux changements climatiques», a expliqué lors de la journée inaugurale, Samba Fall, responsable climat et transition systémique à Enda Energie. Il a aussi assuré de la collaboration des ministères de l’Environnement et du développement durable et du Pétrole et des énergies dans le projet.
«L’idée du projet c’est in fine d’aider les acteurs sénégalais, mais aussi les acteurs privés, tous les acteurs impliqués dans la transition, à identifier les interventions qu’ils peuvent mettre en place pour pouvoir organier la transition du pays qui permette de satisfaire les objectifs de développement tout en satisfaisant aussi les objectifs climatiques», a insisté Henri Waisman, membre d’Iddri, lors de la journée inaugurale. «Tout l’enjeu des discussions qu’on a là, c’est de mettre en place un processus de co-construction avec les acteurs, c’est faire émerger, au travers des échanges entre acteurs avec des perspectives, des expériences différentes, les enjeux-clefs, les transformations-clefs et d’identifier quelles sont les actions qui devront être mises en œuvre pour réaliser cette transformation», a-t-il poursuivi, assurant que les résultats vont être soumis aux autorités.
Au nombre des attentes du conclave, la production d’analyses robustes sur la transition bas carbone, le développement de capacités de modélisation… Cinq groupes thématiques -changements climatiques et Odd, transition agricole et usage eau-sol, transition énergétique, transition industrielle et transition urbaine et infrastructurelle- ont été constitués à l’effet pour mener les travaux, sous la direction de l’équipe technique du projet qui ne concerne pas que le Sénégal. «Une des composantes de ce travail c’est d’en faire un véhicule pour que le Sénégal puisse aller expliquer aux autres pays ce dont ils ont besoin, notamment en termes de coopération pour permettre aux pays de suivre», a noté à ce propos M. Waisman, précisant qu’il concerne 25 pays.
lequotidien
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