Le 24 mars 2024, les sénégalais ont fait le choix de la rupture. C’est ainsi qu’ils ont choisi de mettre à la tête du pays le Président Bassirou Diomaye Faye. Le membre du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) est devenu le cinquième chef d’Etat sénégalais.

Ce à la suite d’une victoire éclatante au premier tour contre le candidat de Macky Sall. Ce changement de régime inspire beaucoup d’espoir aux 54% qui ont voté pour le «PROJET»

Un an après l’élection du président Bassirou Diomaye Faye, le régime trace son chemin.

Le Pastef veut déboulonner le système de l’ancien régime. Mais pour arriver aux résultats attendus, les sénégalais devront faire des concessions. Le régime pastéfiens tente de «recoller» les ruines issues de la gouvernance de Macky Sall.

C’est ainsi que les nouvelles autorités invitent les populations à s’impliquer davantage dans ce vent de changement qui souffle chez les patriotes

Après son discours du 4 avril 2025, Bassirou Diomaye Faye avait accordé un entretien à la presse nationale.

Répondant à une question sur les difficultés des entreprises de presse, le président de la République a appelé tous les Sénégalais à supporter le redressement par la droiture. «Les Sénégalais doivent savoir qu’il n’y a pas de réforme sans douleur.

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Vous ne pouvez pas vouloir le changement sans accepter de changer vous-mêmes. Payons tous nos impôts», avait-il lancé aux professionnels des médias.

Mais ce message de Bassirou Diomaye Faye s’adressait à tous les sénégalais. Dans ce même face à face avec la presse, le locataire du Palais avait aussi mis en garde contre les dérives sur les réseaux sociaux. Selon lui, la justice continuera de faire son travail, sans distinction.

« La justice ne va pas démissionner, elle va faire son travail sur tout le monde, ceux qui sont là ou qui n’y sont pas, ceux qui sont contre ou avec nous», avait déclaré le chef de l’État sur un ton bien ferme.

Un message un peu plus clair qui rejoint celui de son premier ministre.

Lors de son passage à l’Assemblée nationale, Ousmane Sonko avait décrété «zéro tolérance» par rapport aux dérives.

«Je n’ai jamais fait arrêter quelqu’un. Je le vois comme tout le monde à la presse. Mais à partir d’aujourd’hui, cela ne sera plus toléré, je m’impliquerai personnellement…la politique pénale est définie par le pouvoir exécutif. Désormais, la politique pénale, c’est zéro tolérance en la matière. […] Diffusion de fausses nouvelles, ce sera désormais zéro tolérance dans ce pays.

Que chacun assume», avait lancé Sonko à l’endroit de l’opposition qu’il accuse d’user des chroniqueurs pour porter leur combat.

Le patriote en chef avait aussi envoyé un avertissement clair à ceux qu’il accuse d’instrumentalisation politique : «Je suis politiquement indestructible. Désormais, j’assume. Tout ce que j’entreprendrai sera connu de tous. Nous ne laisserons pas ce pays sombrer». Une sortie perçue par une partie de l’opposition comme une menace directe à la liberté d’expression.

«Ce qui est inacceptable, c’est de brandir les limites de la liberté d’expression pour faire taire les critiques, tout en orchestrant — par le biais de sa majorité parlementaire — l’amnistie d’auteurs de violences, d’incendies d’édifices publics, d’agressions verbales et d’actes de vandalisme.

Cette posture incarne un double discours flagrant, entre le « Coumba am ndéyisme » et le « Coumba amoul ndéyisme »», avait répondu Thierno Bocoum.

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Ousmane Sonko à l’Assemblée nationale

Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko sont sur la voie de la rupture. Le duo veut changer les habitudes sénégalaises.

La voie qu’ils ont pris est nouvelle pour beaucoup de citoyens. Beaucoup d’individus auront du mal à s’adapter à ce changement. De par leurs excès, des citoyens qui n’auront rien demandé risque d’avoir des problèmes avec dame justice. Si la main des nouvelles autorités ne tremble pas, nombreuses sont les critiques qui iront à la guillotine !

xibaaru

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