Elon Musk a annoncé que les nouveaux utilisateurs de X (ex-Twitter) devront désormais payer 1 dollars par an pour publier des messages. Pour l’instant, seuls deux pays sont concernés. Cette manœuvre montre l’impuissance du milliardaire à lutter contre les bots et vient encore plus ternir l’image d’un réseau social qui ne cesse de perdre en réputation.

Depuis son arrivée à la tête de Twitter (désormais nommé X) Elon Musk a une obsession : éliminer les bots qui pullulent sur le réseau. Malheureusement, c’est pour l’instant un échec cuisant, puisqu’ils ne cessent de se multiplier. Pour tenter d’endiguer le problème, Musk a décidé de faire payer les nouveaux utilisateurs.

Annoncé sur X (forcément) ce nouveau programme se nomme Not a Bot et concerne pour le moment les Philippines et la Nouvelle Zélande. Les internautes qui s’inscrivent sur le réseau devront à la fois vérifier leur numéro de téléphone et payer un dollar symbolique par an pour avoir la possibilité de publier et de retweeter des messages.

ELON MUSK VEUT FAIRE PAYER LES UTILISATEURS DE TWITTER
Curieusement, ce système n’est appliqué que sur la version web du réseau, et non sur l’application mobile. De même, on ne sait pas pourquoi ces deux pays sont visés particulièrement. Est-ce un test grandeur nature pour une diffusion à l’international ou simplement une frappe tactique contre les deux contrées qui comptent le plus de bots ? Mystère.

Un dollar par an, cela paraît négligeable, dit comme ça. Cependant, cette décision représente un sacré aveu de faiblesse dans une lutte contre les bots qui ne cessent de se multiplier. Plus encore, donner son numéro de carte bleue à un réseau social censé être disponible gratuitement n’est pas forcément la meilleure tactique pour attirer le chaland. Certes, X dispose désormais d’un abonnement payant (Blue), mais il est encore tout à fait possible de l’utiliser sans dépenser un centime.

Cette annonce vient encore fragiliser une réputation de plus en plus noire pour le réseau. Dernièrement, X a été pointé du doigt sur le traitement du conflit Israélo-Palestinien, accusé de laisser en ligne des vidéos effroyables et de mettre en avant des fake news. Un tel échec que Thierry Breton, commissaire Européen au marché intérieur, a tapé du point sur la table en exigeant un contrôle plus strict des contenus en ligne.

Quoiqu’il en soit, X continue doucement mais sûrement de sombrer, se traînant de plus en plus une réputation de poubelle du web. Une situation qui profite aux réseaux sociaux concurrents, comme Threads ou BlueSky.

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