L’Institut de recherche pour le développement (IRD), en collaboration avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) ont décidé de célébrer cette semaine du 20 au 22 novembre le partenariat qui les lient depuis des décennies dans les domaines de la recherche et de l’innovation.

Depuis des années, toutes les trois entités travaillent ensemble sur différentes problématiques de recherche.

L’IRD et le CIRAD sont présents au Sénégal depuis respectivement 80 et 40 ans. L’ISRA, quant à lui, a vu le jour il y a 50 ans.

‘’Nous avons décidé de faire le focus sur ce que l’IRD a fait dans la durabilité, dans la recherche, dans l’innovation et dans la formation en collaboration avec l’ISRA et le CIRAD avec qui nous avons des accords-cadres’’, a expliqué Cheikh Sokhna, directeur de recherche à l’IRD.

Cette année, dit-il, c’est l’occasion de magnifier ce que les trois entités font ensemble depuis des décennies à travers des recherches sur l’agriculture, l’aquaculture, la santé, l’environnement, l’océanographie, la pédologie et les sciences sociales.

‘’Les vocations de l’IRD, c’est la recherche, l’expertise et la formation, mais autour du développement. Donc, toute la recherche de l’IRD est presque basée sur des questions du développement’’, a souligné le Dr. Sokhna.

Ce partenariat scientifique est célébré à travers des séries de tables-rondes ouvertes au public sur l’agriculture, le changement climatique, les living-labs et la santé globale, la gestion des eaux et la santé des sols au Sénégal

Des chercheurs comme Cheih Sokhna, formés à l’IRD, vont partager des résultats de projets de recherche et d’innovation au service du développement durable et mettre en lumière les avancées scientifiques sur les grands enjeux du développement et de l’environnement local et planétaire.

‘’Je travaille sur les maladies infectieuses et sur toutes les maladies émergentes.

L’IRD a développé des stratégies ou des outils de lutte contre le paludisme et je ne sais pas si vous le savez, mais c’est l’IRD qui a découvert les moustiquaires imprégnées, au Burkina Faso’’, a-t-il révélé.

Il souligne que toutes les recherches de l’ISRA sont menées au Sénégal et au profit des Sénégalais.

Khady Diop, docteur en biologie et spécialiste des poissons et des coquillages, se décrit comme un ‘’pur produit’’ de l’IRD.

‘’Moi, je travaille sur les poissons, mais principalement sur les otolithes qui sont des petites pierres qui se trouvent dans l’oreille interne des poissons et qui renferment une tonne d’informations très utiles pour la science’’, a-t-elle expliqué.

Pour les chercheurs, dit-elle, les otolithes sont la boîte noire du poisson et jouent un rôle également important dans les mécanismes d’audition.

‘’Les otolithes nous donnent des informations très précieuses. On peut connaître l’âge du poisson, les taux de croissance, si le poisson grandit bien ou pas.

Et donc si le poisson est stressé, soit par la pollution ou par les changements climatiques, il laisse une trace sur les otolithes’’, dit-elle.

Elle estime que toutes les études et recherches qui sont faites par l’IRD peuvent aider à résoudre des problèmes liés à l’environnement.

APS

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version