Récolte médiocre, prix en hausse, armée d’exportateurs affamés… Les noix, autrefois abordables, sont devenues aussi précieuses que rares. Avec des pertes quotidiennes frôlant le million de francs, l’usine de Ziguinchor vacille

La région de Casamance, jadis fière de son “or brun”, l’anacarde, fait face à une crise sans précédent.

À Ziguinchor, le cœur battant de l’industrie, l’usine de transformation est désormais silencieuse, ses machines figées dans une attente qui semble interminable.

Les raisons ?

Une récolte médiocre, des prix en hausse et une armée d’exportateurs affamés.

Résultat : les noix d’anacarde, autrefois abordables, sont devenues aussi précieuses que rares.

Cette flambée des prix, loin d’être une bénédiction, menace de mettre à genoux l’industrie locale.

Avec des pertes quotidiennes frôlant le million de francs, l’usine de Ziguinchor vacille, emportant avec elle l’espoir de plusieurs dizaines de familles.

Face à ce désastre économique, une lueur d’espoir émerge : un système de bonus inspiré du modèle ivoirien.

L’État sénégalais, conscient de l’enjeu, vise à quintupler la transformation locale. Un pari ambitieux pour transformer cette crise en opportunité et redonner à la Casamance sa couronne d’or brun.

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