Le renforcement de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse), qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du second compact du Millenium challenge account (Mca), est enclenché. Le Directeur général du Mca Sénégal II, Oumar Diop, et le président de la Crse, Ibrahima Amadou Sarr, ont signé hier l’accord d’entité de mise en œuvre.

Dans le cadre de la mise en œuvre du second compact du Millenium challenge account (Mca), il est prévu d’apporter une assistance technique à la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse), afin qu’elle assure pleinement le rôle qui lui est dévolu par le Code de l’électricité. En ce sens, le Directeur général du Mca Sénégal II, Oumar Diop, et le président de la Crse, Ibrahima Amadou Sarr, ont signé hier l’accord d’entité de mise en œuvre. Cet accord, explique Oumar Diop, «formalise les engagements, rôles et responsabilités de la Crse et de Mca Sénégal II pour une mise en œuvre adéquate des activités du compact, notamment les activités du projet réforme qui vise la mise en place d’un environnement propice à l’amélioration et la viabilité financière et à la bonne gouvernance du secteur».

Le Directeur général de Mca Sénégal II précise aussi que le «projet réforme du Mca Sénégal II, entre autres, vise à accompagner les institutions comme la Crse, le ministère du Pétrole et des énergies, Senelec, à la mise en œuvre de la stratégie 2025 appelée feuille de route et qui va nous permettre d’appliquer le nouveau cadre législatif et réglementaire qui sied.

Pour la Crse, il s’agira principalement de l’accompagner à relever les défis qui sont les siens dans le cadre des réformes et à se conformer aux nouvelles exigences au vu de l’extension du secteur de l’électricité».

Molly Glenn, directrice résidente pays de Millennium challenge corporation (Mcc), rappelle que «le projet réforme du compact va investir 12 millions de dollars, environ 26 milliards de francs Cfa, dans le renforcement de la gouvernance de la régulation qui vise à permettre à la Crse de remplir sa mission, y compris la protection des droits du consommateur en ce qui concerne le prix, la fourniture, la qualité de l’énergie électrique…».

Avec ces investissements, dit-elle, «nous espérons qu’ensemble, le Sénégal sera classé au premier rang de l’indice de réglementation de l’électricité de la Banque africaine de développement (Bad».

Ainsi Ibrahima Amadou Sarr a-t-il pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour une exécution correcte de cet accord de mise en œuvre, qui devrait permettre de maintenir l’élan des réformes. Il compte aussi œuvrer avec l’ensemble des acteurs pour relever les défis, c’est-à-dire l’objet essentiel du compact, consistant à réduire les coûts et rendre accessible l’énergie à l’ensemble des Sénégalais.

lequotidien

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