Le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko a qualifié de « succès » son eurobond. Mais le professeur Abou Kane vice doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Ucad (FASEG) a émis des « réserves sur les résultats d’une telle opération ».

Interrogé par Bès-bi le jour, Abou Kane dit qu’« on s’endette pour faire des bonds économiques et sociaux qui permettent d’accroître la confiance des investisseurs ».

Son constat est qu’«en 15 ans de présence sur le marché des eurobond, le Sénégal n’a pas pu réduire significativement les taux d’intérêt sur ses émissions».

Ajoutant dans la foulée que « l’eurobond de 2021 n’est pas une bonne base de comparaison puisqu’il a été émis dans un contexte de Corvidé où les marchés étaient cléments pour aider les pays ».

D’ailleurs, révèle l’économiste « notre pays avait bénéficié de l’initiative de suspension du service de la dette (sous l’impulsion du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale) et d’un décaissement de Droits de tirage spéciaux (Dts) ».

De manière simple, explique-t-il, c’est comme « dans une classe, on donnait un bonus de 3 points à chaque élève ; celui pour qui on affiche 13 vaut 10 en réalité ».

pressafrik

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