L’ambassade de la République d’Allemagne au Sénégal et Shelt ont organisé une rencontre artistique et culturelle samedi 1er juin 2024, á Dakar, dans un hôtel de la place. Celle-ci a, dans un premier temps, pour objectif « l’inclusion et la diversité positive dans l’art », a déclaré l’ambassadeur Sönke Siemon.

Aussi, elle permettra de « mettre en avant plusieurs formes d’art telles que la photographie, la musique, la peinture ou encre l’écriture », pour « encourager l’expression et l’affirmation de soi et de reconnecter l’humain avec tout ce qui l’entoure ».

L’exposition permettra, d’autre part, de susciter le débat d’échange sur la réconciliation de l’art avec la societé et les préjugés. Neuf (09) artistes étaient présents lors de ladite exposition et ont fait preuve de génie dans leur création.

Lors de son speech, M. Sönke a rassuré que son pays « l’Allemagne, continuera à promouvoir et à accompagner la culture sur tous ses formes, l’échanges et la communication continue entre les deux pays cette fois-ci dans l’apprentissage de la mode, la musique, la danse, la coopération entre le musée et ses fans ».

Ce renforcement se matérialisera par « la volonté politique dans la construction de nouveaux centres culturels » qui seront « un lieu de dialogue, d’échanges et de partage culturel ouvert à tous » signe de «l’unité dans la diversité offrant un tableau émouvant de la vie du Sénégal entre traditions et modernités, artisanat et créativité spiritualité et complicité ».

Faut dire que les artistes ont pris les devants car la peintre libano-guinéenne, Sandra SEGHIR a présenté un tableau qui illustre la diversité dans l’unité. Il s’agit d’une peinture représentant une femme ayant dans ses bras ce qui ressemble à un agneau, de longues tresses noires, portant à leurs bouts des cheveux verts dans un corps peint en bariolé.

Pour sa part, le photographe Ibrahima Mbaye Diakhaté, plus connu sous le nom de Diakus nous a fait entrer dans son monde en cliché capturé dans les rues de Dakar. Lesquels montrent des moments éphémères transformés en images éternelles.

Mais la grande découverte de cette exposition reste, les tableaux du sourd Burkinabé Serge K Doamba. Non pas par leurs qualités mais la résilience de son auteur face au aléas de la vie et comment il imagine ses œuvres.

D’autres artistes ont été visités par l’ambassadeur.

Des ateliers de peinture et d’écrivains Plume Perdu, Thie, Kaffa Sakho, Ndioro…

L’exposition a pris fin avec de la musique aux notes mielleuses dans une salle pleine de monde.

pressafrik

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