Mardi dernier, la Galerie nationale d’art a abrité le vernissage de l’exposition collective couplé à la cérémonie de lancement de la saison artistique et culturelle. L’exposition, qui s’intitule «L’autre défi», est en réalité une incitation, une exhortation à un autre positionnement par rapport à l’environnement.
Après l’acte 1 au niveau de la Villa des Arts lors du dernier Partcours, vient ensuite l’acte 2 au niveau de la Galerie nationale avec une dizaine d’artistes pour parler de l’environnement de manière générale. Commissaire de cette exposition, Idrissa Diallo souligne que l’art est aujourd’hui au service du développement durable et que les questions écologiques sont de plus en plus importantes dans la création artistique. «L’art écologique mêle à la fois l’économie, le social et l’environnement. C’est un cadre de réflexion efficace pour un développement harmonieux et équilibré. Et face au dérèglement climatique et à la pollution, l’artiste, en sa qualité de citoyen, d’acteur social et de créateur, est interpellé», a-t-il dit lors du vernissage, mardi dernier.
L’exposition, intitulée L’autre défi, parle de l’environnement et donc parle également à l’être humain, selon Idrissa Diallo, qui indique que l’artiste est fortement inspiré par son milieu de vie et par sa création, et il doit nous inviter à avoir un comportement éthique vis-à-vis de l’environnement. L’exposition, composée au moins de 60 toiles de différents volumes et couleurs avec quelques similitudes, sensibilise les gens par rapport à l’environnement. Et d’après Daouda Ndiaye, l’un des exposants, «la terre nous appartient et l’homme n’a pas le droit de la détruire». Artiste-plasticien, spécialisé en art thérapie et en psychopédagogie, ses œuvres portent en général une réflexion critique sur la société.
A ses yeux, ce sont souvent des métaphores qui font allusion aux comportements sociétaux. Diplômé de l’Ecole normale supérieure d’éducation artistique (Ensea) de Dakar, les productions de Daouda Ndiaye naissent d’un regard sur le monde. De son exposition, il a présenté une série de peintures où il met en scène les êtres humains dans les différentes positions qui sont dans une sorte de boulimie, de consommation de la richesse qu’offre la nature. Tout juste à côté, une autre installation qu’il intitule Filet en air qui, dit-il, est une incitation, une exhortation à un autre positionnement par rapport à la nature.
Lequotidien