Après l’intervention d’Ousmane Sonko sur les nominations polémiques, Fadilou Keïta a déploré l’attitude de certains militants de Pastef, suite à certains propos émis à son égard.

Des militants de Pastef se sont en effet attaqués au Président de la République, au Premier ministre et à certains leaders concernant la nomination d’Aoua Bocar Ly-Tall au CNRA.

« Quoi qu’il puisse se passer, nous devons nous respecter mutuellement », a-t-il lancé, rappelant son engagement à combattre l’injustice, où qu’elle se manifeste. Il a également répondu à ceux qui l’accusent d’avoir insulté la jeunesse dans l’une de ses sorties

Qui parlait de « PROJET » ? 🇸🇳 (Par Fadilou Keïta)

Au delà de nos erreurs, ce qui s’est passé hier me semble extrêmement grave pour la viabilité du « PROJET » pour lequel nous nous battons.

Ce « PROJET » ne peut pas se résumer à la seule personne d’Ousmane SONKO même s’il en est le porte étendard.

Nous nous sommes tous battus avec la même dignité, la même ferveur et avec une implication parfaite.

Nos places au sein de Pastef_Les_Patriotes ne nous sont pas offertes et ceux qui sont dans certaines instances du parti le savent.

Quoi qu’il puisse se passer, nous nous devons le respect mutuel.

Nous sommes loin d’être dans le suivisme ou des hommes qui accepteraient n’importe quelle situation parce qu’ils sont DG, ministre ou autres.

Nous avons fait face à Macky SALL en étant au cœur de l’administration avant qu’il ne finisse par nous amener en prison pour 14,5 mois.

Rien de nos situations actuelles ne peut nous éblouir à telle enseigne qu’on s’y perdrait du fait de la poursuite d’un quelconque privilège.

Si ce n’était pour une référence, ma propre mère me suffit amplement.

Mais nous avons décidé de nous battre aux côtés de nos sœurs et frères avec qui nous partageons des valeurs hautement sympathiques dépassant les simples aspects familiaux.

Cette machination soit disant nous avons insulté la jeunesse entretenu par certains responsables que je connais ne peut absolument rien contre ma personne.

Je ne regarde personne dans ce projet en me disant qu’il aime le Sénégal plus que moi, personne (je le jure devant Dieu).

C’est l’injustice qui m’a amené en politique et je la combattrais d’où qu’il se manifeste.

Nous serons jamais passif face à l’injustice, ne serait-ce que pour les pertes en vies humaines, pour notre crédibilité et notre responsabilité face à l’histoire.

senego

Part.
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