Khalifa Dramé aspire à attirer 500 000 touristes par an avec le festival «Koom-Koom» de Ziguinchor. Président de l’Association Goorgoorlou, il estime que la Casamance a tous les atouts nécessaires pour attirer ce nombre.

Khalifa Dramé, visionnaire et initiateur du festival «Koom-Koom» à Ziguinchor, a dévoilé, lors de la cérémonie d’ouverture de ce festival, son ambitieux plan visant à attirer 500 000 touristes en Casamance chaque année. Selon lui, au point de vue produits, infrastructures, tout ce qu’il faut, la Casamance en détient les poten­tia­lités. «L’Etat du Sénégal a pour ambition, à partir de 2027, d’attirer 3 millions de touristes au Sénégal par an.

Nous, nous avons l’objectif d’attirer 500 mille touristes par an parce que la Casamance à tous les atouts nécessaires pour attirer ce nombre», a-t-il déclaré. Pré­sident de l’Asso­ciation Goor­goorlou, Khalifa Dramé indique que le festival Koom-Koom n’est pas un projet évènementiel, mais un projet de développement. «Dans nos forums, nous avons eu plusieurs pays africains qui ont répondu à l’invitation.

Et c’est pour voir comment développer le tourisme inter-Etats pour parvenir à cette ambition de 500 mille touristes par an»,

fait-il savoir. Lancé en 2008 à Ziguin­chor par Khalifa Dramé, le festival gagne en renommée en tant qu’événement culturel majeur, mettant en lumière la musique, la danse et l’art. Cependant, la nouvelle ambition de Khalifa Dramé repousse les limites, visant à positionner la région de Ziguinchor comme une plaque tournante du tourisme culturel en Afrique.

«Aucun pays, seul, ne peut se développer.

On ne peut pas faire le développement du tourisme en étant juste dans un carré où il n’y aura que le Sénégal. C’est pourquoi il est important d’avoir ces pays limitro­phes», précise-t-il. Alors, puisque c’est un projet de développement, Khalifa Dramé encourage la collaboration avec l’Office national de la lutte contre la corruption (Ofnac), pour garantir le succès de ce projet ambitieux.

«Nous avons demandé à ce que l’Ofnac nous accompagne puisque, pour faire le développement, quelques fois il y a beaucoup de freins, la fraude et la corruption.

Et nous voulons ôter tout ça du chemin du développement», a-t-il martelé. Par ailleurs, fait-il savoir, les retombées économiques attendues pour la Casamance sont également un aspect central de cette vision, avec la création d’emplois et le développement de l’infrastructure locale.

Lequotidien

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version