L’Institut Pasteur de Dakar sera à la tête d’une alliance régionale de riposte contre les maladies à haut risque, Ebola, Marburg, la fièvre Lassa, la méningite à méningocoques et les nouveaux pathogènes préoccupants en Afrique de l’Ouest. Il vient de signer un partenariat dans ce sens avec African risk capacity (Arc), Africatalyst et l’Organisation ouest-africaine de la Santé (Ooas). L’expertise sénégalaise va être, ainsi, mis à profit pour une riposte communautaire.

C’est un pas de plus pour faire du Sénégal un hub médical au niveau d’abord régional puis ensuite continental. L’Institut Pasteur de Dakar (Ipd) dont l’expertise de la gestion épidémiologique n’est plus à démontrer a signé un partenariat hier avec African risk capacity (Arc), Africatalyst et l’Organisation ouest-africaine de la santé (Ooas). L’objectif est de «renforcer la préparation et la réponse aux maladies infectieuses à haut risque telles qu’Ebola, Marburg, la fièvre Lassa, la méningite à méningocoques et les nouveaux pathogènes préoccupants en Afrique de l’Ouest», note un communiqué. En résumé, l’Ipd va mettre à profit ses expériences pour aider à renforcer la capacité de lutte contre les maladies à risque pour la santé publique.

«Ce partenariat permettra également d’évaluer la capacité de surveillance épidémiologique et de diagnostic en laboratoire des fièvres hémorragiques virales dans la Cedeao, de modéliser le risque d’épidémies et de récurrences dans la région et de développer des plans d’urgence et des contre-mesures en cas d’épidémie, renseigne le document. Ainsi, l’Ipd, avec sa combinaison unique de biostatistique, de bio-informatique, de modélisation mathématique, d’épidémiologie, de développement de logiciels et de virologie, sera utilisé pour introduire les paramètres de simulation des épidémies et de la dynamique de transmission dans la région. L’Ipd soutiendra le développement de scénarios réalistes d’épidémies déployés pour préparer les Etats membres de la Cedeao dans leur formation et leur préparation à la réponse et aux plans d’urgence nationaux.

L’alliance représente un partenariat unique d’institutions africaines de premier plan avec une perspective mondiale qui apporte une expertise dans les domaines de la science, de la politique, de la gouvernance et des finances pour faire progresser la sécurité de la santé publique mondiale grâce à l’intelligence épidémique et à la réponse aux épidémies. Au fur et à mesure que les objectifs du projet se réalisent, l’alliance représentera une convergence d’expertise complémentaire d’une importance capitale pour promouvoir la sécurité sanitaire en Afrique et atténuer le risque de propagation des menaces mondiales vers et à partir de la région», a déclaré dans le communiqué, le Dr Amadou Alpha Sall, Directeur général de l’Institut Pasteur de Dakar.

Ce partenariat attire déjà des soutiens. La Fondation Bill-et-Melinda-Gates (Bmgf) va jouer «un rôle de catalyseur pour les activités de l’Alliance en renforçant les efforts d’AfriCatalyst pour aider à coordonner et à faire avancer le programme commun de l’Alliance, y compris les actions prévues dans le cadre des accords de partenariat existants et à venir pour amplifier l’impact potentiel de ces partenariats ainsi que la sensibilité au genre de la préparation et de la riposte aux épidémies». «Nous sommes impatients de soutenir le travail essentiel entrepris par l’Arc, l’Ooas et l’Ipd dans le cadre de l’alliance visant à renforcer la préparation et la réponse aux épidémies dans notre région. Nous sommes ravis de nous associer à la Bmgf pour assumer cette responsabilité unique», a expliqué, dans le communiqué, Daouda Sembène, Directeur général d’AfriCatalyst.

lequotidien

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