Des efforts doivent encore être faits dans l’offre de soins, l’accès aux services de santé, ainsi que dans la prise en charge des indigents et groupes vulnérables. Les députés, qui ont reçu hier la ministre de la Santé et de l’action sociale pour le vote du budget de son département, ont soulevé ces différentes questions.

Marie Khémesse Ngom Ndiaye, qui a été interpellée sur la reconstruction de l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque, assure que «les études sont en cours de réalisation et que le projet de construction devrait voir le jour en 2024». Dans la même veine, elle a souligné qu’eu égard à «l’importance de cette structure dans le département, sa subvention est passée du simple au triple, soit un montant d’environ 250 millions F Cfa».

En outre, la ministre de la Santé renseigne qu’au-delà «même des subventions, les structures sanitaires sont également accompagnées dans l’acquisition d’équipements et de matériels».

Elle en veut pour preuve «la mammographie installée à l’hôpital de Diourbel». D’après Marie Khémesse Ngom Ndiaye, «ces efforts seront poursuivis». Concernant l’hôpital de Touba, elle a annoncé «une subvention d’un montant d’environ un milliard F Cfa pour l’année 2024».

Quid de la disponibilité des ambulances ?

Si on en croit la ministre de la Santé, «tous les centres de santé auront une ambulance médicalisée et les Eps une ambulance Smur». Et d’ajouter : «Concernant les postes de santé, le maillage en ambulance se fera en réseau, avec une collaboration étroite entre les directions régionales de santé et l’Administration territoriale, dans le cadre d’une réorganisation de la référence et de la contre-référence pour une meilleure prise en charge des urgences.»

S’agissant de la prise en charge des enfants atteints de cardiopathie, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, qui a précisé que c’est «une maladie souvent congénitale», soutient que «les difficultés rencontrées étaient surtout liées à un manque de consommables sur le plan mondial».

Dans ce cadre, elle révèle qu’«une enveloppe de 200 millions de francs Cfa a été mobilisée pour de meilleures conditions de traitement de ces enfants». En outre, elle souligne que «les compétences et la technicité sont disponibles au niveau de l’hôpital Fann pour une meilleure prise en charge de ces patients». De même, elle estime que le gouvernement fait des efforts pour diminuer les coûts y relatifs.

Au sujet du personnel de l’hôpital Le Dantec, Mme la ministre a rappelé que «les agents ont été déployés dans les différentes structures sanitaires». Elle précise toutefois que «les effectifs pléthoriques dans cette structure ont été à l’origine de certaines difficultés, notamment avec les prestataires qui n’avaient pas de lien formel avec l’hôpital».

Lequotidien

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