Pour une meilleure gestion intégrée des zones côtières, l’Observatoire national du littoral (ONL) a été mis en place. Appelé à devenir un outil de veille et d’alerte environnementale, il entend s’inscrire « dans le cadre d’une collaboration intelligente » entre les institutions concernées, comme l’a précisé hier, lundi, le ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique, Daouda Ngom.

L’Observatoire national du littoral est attendu pour « relever le défi du savoir et des connaissances comme base de décision, de veille et d’alerte environnementale à travers l’établissement de passerelles opérationnelles et durables entre le secteur du savoir et celui de la gestion intégrée des zones côtières dans le cadre d’une collaboration intelligente entre les institutions productrices de données, les instituts de recherche et les observatoires existants au niveau national, régional et international », a déclaré le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique qui intervenait lors de la cérémonie officielle de la deuxième réunion du comité technique de la mission d’assistance technique pour la mise en place de l’Observatoire national du littoral.

La rencontre s’inscrivait dans le cadre de l’opérationnalisation du système d’information géographique de la direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts, mais aussi pour le compte du renforcement du Système d’alerte précoce de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

Le directeur général de l’Anacim, Diaga Basse, et le représentant du projet Waca Sénégal sur la gestion du littoral ouest africain, ainsi que des universitaires et des agents du ministère de l’Environnement et Transition écologique ont pris part à la cérémonie. Le projet Waca ResIP Sénégal est financé par la Banque mondiale et le Fonds nordique de développement.

Il vise à renforcer la résilience des communautés côtières et du littoral sénégalais.

Selon le ministre de l’Environnement, « la configuration de l’Observatoire devrait s’adosser à l’esprit de l’article 13 du nouveau code de l’environnement, lequel stipule la création d’un organe national de suivi de l’environnement marin et côtier ».

Et de poursuivre : « L’un des défis majeurs du projet de transformation systémique du Sénégal est de mettre en place un cadre de gouvernance du littoral » qui «respecte et valorise cette interface multifonctionnelle tout en étant à la hauteur des attentes réelles des Sénégalais ».

Le ministre Daouda Ngom a par ailleurs annoncé l’actualisation de la Stratégie nationale de gestion intégrée de la zone côtière pilotée par le gouvernement du Sénégal avec l’appui de la Banque mondiale.

Aps

Part.

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