L’autoroute à péage, l’autoroute Ila Touba, les ponts, le Bus Rapid Transit (BRT), le Train Express Régional (TER), la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Kidira et Dakar-Tamba, les ponts de Foundiougne et de Marsassoum, entre autres sont autant de réalisations en matière de transports exécutées par le gouvernement du Sénégal sous l’ère du Président Macky Sall.

La gouvernance des systèmes de transport du Sénégal a été passée à la loupe par les députés de la Commission de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat, des infrastructures et des transports de l’Assemblée nationale.

En partenariat avec le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD) et l’Ageroute, les députés de ladite Commission étaient en atelier parlementaire sur le thème : « Les politiques de l’État du Sénégal dans les domaines des infrastructures et des transports terrestres ».

Cette rencontre a pour objectif d’évaluer les résultats et les perspectives de l’État du Sénégal en matière d’infrastructures. Elle a été facilitée par l’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique.

« La mission de l’Assemblée nationale, au-delà de voter des lois, s’inscrit également dans une dynamique d’évaluation des politiques publiques au-delà même du contrôle de l’action du gouvernement.

Et c’est dans ce sens là que l’atelier parlementaire a été naturellement organisé en bonne intelligence avec les services du ministère pour venir échanger avec les parlementaires sur les préoccupations majeures en termes d’infrastructures de transports routier et ferroviaire ferroviaire qui, aujourd’hui, constituent un enjeu majeur pour la compétitivité économique du Sénégal », a assuré Bassirou Goudiaby, président de ladite commission.

Le financement des infrastructures, le renouvellement du parc automobile et surtout la lancinante question de l’insécurité routière sont autant de préoccupations soulevées par les parlementaires afin de connaître où en est le gouvernement en terme de prise en charge.

“Vous savez, aujourd’hui, la question est assez complexe. Ça ne se limite pas au ministère en soi, c’est le Sénégalais lambda, c’est le comportement du Sénégalais et je pense que ces parlementaires constituent de très bons relais communautaires qui peuvent permettre, dans le cadre des échanges qu’ils auront avec des communautés sénégalaises, de revenir sur ça.

Et dans la commission qui supervise un peu ce département, ce serait extrêmement important. Les conclusions seront retenues. Le cadre sera propice pour que la commission puisse prendre le relais, faire exécuter les décisions que le gouvernement prend et au-delà contrôler l’effectivité de ces mesures”, indique Bassirou Goudiaby.

Selon Obaing Jules Sagna, Secrétaire Général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, les parlementaires permetttront d’avoir des orientations, des recommandations qui pourront servir de documents de base dans une perspective de contrôle, d’évaluation par le Parlement de ce qui est fait par l’Exécutif.

« Chaque Sénégalais aspire à voir passer devant chez lui une route de qualité, des véhicules conformes aux normes environnementales, des véhicules qui rendent un service de confort et de qualité.

Chaque Sénégalais veut voir le train circuler pour aider la circulation des marchandises et des personnes, chaque Sénégalais veut voir le développement de cet instrument structurant du développement national que constituent les infrastructures et le système de transport terrestre”, a affirmé Obaing Jules Sagna.

seneweb

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