Le niveau du fleuve a augmenté à Matam et un peu partout dans le nord du pays. Cependant, le fleuve n’a pas encore atteint sa côte d’alerte qui est de 8 mètres. Il faut dire que la station hydrométrique est à 7,40 mètres. Sur ce, les populations de Diamel, une localité située à Matam, ont lancé un appel à l’Etat, renseigne emedia.

« Vous constatez que Diamel est partout entouré par les eaux. Donc, il y’a un risque que l’eau se déverse au niveau des maisons. C’est notre cri de cœur depuis des années. On a voulu que l’Etat fasse ici une digue de protection pour éradiquer ce fléau », a dit un habitant de Diamel. Pour sa part, Abdoulaye Camara, Drd de Matam, soutient que le fleuve n’a pas atteint sa cote d’alerte.

« C’est vrai qu’aujourd’hui il y’a des périmètres où on note quelques inondations. Sur plus de 3000 hectares on est à plus de 170,45 hectares inondés. Mais il faut dire qu’inonder ne veut pas dire sinistré. Les superficies complètement sinistrées portent aujourd’hui à 1,25 hectares. L’autre précision c’est que ces inondations sont dues aux eaux de pluie et non aux eaux du fleuve », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, dans un message d’alerte publié sur les réseaux sociaux, le président de l’Association des pêcheurs du département de Podor Ibrahima Mall Dialtabé a invité les populations de la localité à la vigilance si possible d’éviter de fréquenter le fleuve par ces temps qui courent. M. Dialtabé a été informé par des pêcheurs de Darel Barka et des environs de la présence de crocodiles et d’alligators dans les eaux du fleuve. Ce que beaucoup d’entre eux ont déjà vu.

« Comme il est de coutume, nous les pêcheurs, nous procédons de la sorte depuis des millénaires, nous donnions l’alerte à travers des envoyés spéciaux qui sillonnaient les villages, mais aujourd’hui, avec les portables, nous informons les populations », a-t-il renseigné.

leral

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