A Keur Massar Sud, le torchon Patriote brûle. Le maire de la commune, Bilal Diatta, remplacé la semaine dernière à la tête de la commune, conteste la décision et dit continuer à exercer ses fonctions municipales, non sans menacer les initiateurs.
Que Ousmane Diop, 1er adjoint au maire, investi récemment nouveau maire, refrène ses ardeurs. Le maire titulaire, placé sous mandat de dépôt en mars dernier., a contesté son remplacement décidé par les conseillers.
En effet, Bilal Diatta, dans un communiqué parvenu à Senego, espérant pouvoir continuer à servir la population de Keur Massar Sud. est on ne peut plus clair par rapport à cette forfaiture :
« J’ai été surpris d’apprendre qu’un groupe d’élus a décidé de me suspendre de mes fonctions de maire, une action que je conteste vigoureusement.
Cette suspension n’a aucune base légale, car elle n’est pas prévue par le code général des collectivités locales, et je rappelle qu’aucune condamnation n’a été prononcée à mon encontre jusqu’à ce jour.
Et ce pseudo suspension orchestré par certains conseillers municipaux n’était même pas inscrite dans l’ordre du jour du conseil municipal. »
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, M. Diatta se réserve « le droit d’engager des poursuites contre toute personne qui signerait des documents au nom du maire, accusant une usurpation de fonction ».
Monsieur le maire a rappelé également avoir remporté l’élection au suffrage universel direct, devenant ainsi le premier maire élu de la nouvelle commune de Keur Massar Sud.
Placé en détention préventive pour des faits qu’il nie catégoriquement, Bilal Diatta, confiant en sa prochaine libération, dit continuer d’exercer ses fonctions de maire, signant tous les documents administratifs, et organisant régulièrement les réunions du bureau municipal et du conseil municipal ».
senego