Le Rgph fait état d’une mortalité maternelle élevée, malgré la dynamique de baisse observée depuis plusieurs années. «Le rapport de mortalité maternelle, selon l’Ansd, «est de 213 décès pour 100 000 naissances vivantes. Il est de 220 décès en milieu urbain contre 207 décès en milieu rural pour 100 000 naissances vivantes.

Au niveau régional, ce ratio est plus élevé dans la région de Kédougou, avec 340 décès pour 100 000 naissances vivantes. Par contre, il est plus faible dans la région de Fatick, avec 138 décès pour 100 000 naissances vivantes. Les décès maternels touchent plus les femmes âgées de 45-49 ans, avec 374 décès pour 100 000 naissances vivantes.

Le taux de mortalité maternelle est évalué à 26 décès maternels pour 100 000 femmes de 15-49 ans.

Il est plus élevé en milieu rural (33) qu’en milieu urbain (21). Au niveau régional, il est plus élevé dans la région de Kédougou, avec 59 décès maternels pour 100 000 femmes de 15-49 ans. Toutefois, il est plus faible dans les régions de Thiès et de Dakar, avec respectivement 16 et 17 décès maternels pour 100 000 femmes de 15-49 ans.

L’étude du niveau de mortalité générale indique un taux brut de 5, 6‰ à l’échelle nationale.

Ce taux est plus élevé en milieu rural (6‰) qu’en milieu urbain (5, 2‰). La mortalité infantile est évaluée à 30, 5‰ avec une légère surmortalité masculine (31, 8‰ contre 29, 1‰).

De façon globale, au Sénégal, sur 1000 enfants nés vivants, 48 n’atteignent pas leur premier anniversaire et 66 décèdent avant leur cinquième anniversaire».

Lequotidien

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