Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a techniquement réalisé 81% de ses objectifs retenus pour l’exercice budgétaire 2023, contre 80% en 2022, soit une légère hausse de 1%, a-t-on appris de source officielle, jeudi.
”Sur le plan technique, l’exercice budgétaire, a produit une légère amélioration de 1%, atteignant 81% des cibles en 2023, contre 80% en 2022“, a dit Fodé Fall, secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, qui présidait la revue annuelle conjointe 2024 des performances réalisées par le ministère au cours de l’année 2023.
“L’exécution des projections de 2023, s’est déroulée dans un contexte sociopolitique, assez particulier”, a-t-précisé, expliquant que ”la revue annuelle est un document qui donne les détails des stratégies utilisées, les moyens mobilisés et les résultats obtenus”.
“Sur le plan financier ou budgétaire, a-t-il poursuivi, la performance réalisée correspond à 87% de taux d’exécution du budget total qui s’élève à 43 102 229 448 FCFA en ressources internes et externes“.
Le secrétaire général a insisté sur l’importance de relever les défis environnementaux actuels à travers “une plus grande solidarité, une synergie et une coopération”.
”Il nous faudra par conséquent rester cohérent dans nos politiques sectorielles, être en phase avec les engagements communautaires et internationaux, et permettre à chaque acteur, de jouer pleinement son rôle“, a préconisé M. Fall.
Selon le rapport de la revue annuelle présenté en présence des agents du ministère et des représentants des partenaires techniques et financiers, “les superficies des formations forestières sous gestion durable ont connu une augmentation de 273 509 ha traités”.
Il souligne aussi “une amélioration du couvert végétal, une restauration et réhabilitation des forêts avec 4 888,77 ha de plantations massives dont une contribution notable des pépinières privées et individuelles de 2 110,077 kilomètres de plantations linéaires constituées principalement de haies vives dans les régions Tambacounda, Kolda, Diourbel et Ziguinchor qui sont plus concernées”.
Le taux de couverture d’AMP est passé de 4,19% en 2022 à 4,63% en 2023
La même source indique qu’en matière de préservation et restauration des écosystèmes, “1 456,212 ha ont été réalisés sur les 4 337 ha prévus dans les régions de Fatick, Kédougou, Kaffrine, Tambacounda et Kolda.
”En matière de promotion de la foresterie urbaine,1 979 549 plants ont été distribués aux demandeurs avec comme objectif, reboiser l’intérieur des habitations, les espaces publics, les écoles et les mosquées”, a-t-il signalé.
Concernant la défense et la restauration des sols, le ministère de l’Environnement a magnifié, “les progrès significatifs réalisés notamment à Kaffrine, Kédougou, Kolda et Sédhiou, avec la restauration de 2 460,44 ha de terres dégradées”.
S’agissant de la gestion des aires protégées et de la conservation de la biodiversité, le ministère, salue “une augmentation du taux de couverture en aires marines protégées (AMP)”.
”Il est passé de 4,19% en 2022 à 4,63% en 2023, dépassant, même 5,18% si l’on prend en compte toutes les aires protégées marines et côtières”, a-t-il indiqué.
Le rapport annonce la création de nouvelles AMP (Kalones-Bliss-Kassa et Sokone) et celle de Kassa-Balantacouda de même que la mise en œuvre de plusieurs actions pour améliorer la gouvernance des ressources naturelles.
Par ailleurs, il fait état d’un fort engagement général dans la préservation, la restauration des écosystèmes forestiers et la satisfaction des besoins socioéconomiques de la population.
Il signale également une baisse du nombre de cas de feux de brousse relevant par contre une augmentation des superficies ravagées et la quantité de biomasse consumée.
aps