Le président de la République n’a pas encore tous les réflexes dus à son rang. Les sorties de Bassirou Diomaye Diakhar Faye sont scrutées à la loupe. L’ancien membre du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF) ne manque jamais l’occasion de faire parler de lui.

Le plus dommage dans l’histoire est que le protocole du chef de l’Etat ne fait mieux. À ce rythme, le Sénégal risque de perdre son leadership d’antan

Bassirou Diomaye Diakhar Faye ne chôme pas ! Après avoir visité la Mauritanie et la Gambie, le nouveau président du Sénégal s’est rendu en Guinée-Bissau pour une visite de travail et d’amitié.

Comme dans les deux autres pays, le président n’y a pas passé la nuit. Il est rentré le même jour.

Même si la visite semble brève, elle a duré une éternité pour le commandant en chef et son staff. Notre pays a failli être ridiculisé devant le monde. Des erreurs commises par le Président et son protocole ont failli écorcher le leadership sénégalais.

Debout face aux caméras braquées sur lui et sur le président bissau-guinéen, Bassirou Diomaye Faye semblaient avoir des problèmes avec ses accessoires de communication.

En effet, il avait des problèmes avec son micro mais aussi le dispositif qu’il devait mettre à son oreille.

Dans la vidéo ci-dessous, on voit Umaro Sissoko Embalo orienter son homologue sénégalais. Même si cette image semble banale, elle en dit long sur le manque de préparation du président.

Cette petite vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. Chacun y va avec son commentaire.

Mais ce n’est pas la seule bourde à retenir de cette visite.

Quand il a failli signer le livre d’or, le Président a encore eu des difficultés (voir vidéo ci-dessous). Il a fallu l’intervention de son aide de camp et de son chargé de protocole pour qu’il puisse retrouver la page sur lequel il devait inscrire ses lettres de noblesse.

Mais cela, les ultras de la mouvance présidentielle nous dirons que ce n’est pas important. Et pourtant si ! Quand le président Diomaye se déplace à l’étranger c’est la République sénégalaise qu’il représente.

Par conséquent, toutes les erreurs qu’il fait se répercutent sur notre pays.

Le président de la République n’est pas à blâmer.

Tout le monde sait que Bassirou Diomaye Diakhar Faye n’était pas préparé à être président de la République. . Alors une telle personne a besoin d’être bien encadrée. Mais le service protocolaire a failli à Bissau.

Le chef de protocole ou quelqu’un de son équipe devait devancer le président Faye devant le pupitre pour voir la fonctionnalité des micros et des écouteurs de transmission. S’ils n’étaient pas fonctionnels, il devait les mettre en marche avant que le président ne prenne la parole.

Les patriotes misaient pleins d’espoir en Pape Mada Ndour.

Premier collaborateur choisi par le président Diomaye, Pape Mada Ndour occupe le poste stratégique de chef du protocole. Mais il faut dire qu’il est loin d’égaler le grand Bruno Diatta.

Et pourtant, il n’est pas un novice dans le domaine. L’homme est un ancien agent diplomatique à l’Ambassade du Sénégal à Rabat. Ce patriote ne devait pas laisser de tels légèretés se produire à Bissau.

Voilà les genres d’erreurs qui nuisent à l’image d’un jeune chef de l’Etat. Et celà, il n’est pas sans le savoir.

Papa Mada Ndour 1024x720 1
Le chef du protocole derrière Diomaye et Sonko

Après ce qui a failli être un fiasco en Guinée-Bissau, le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son entourage doivent se remettre en cause. Personne ne naît président. On le devient au cours de son mandat.

Le patriote en chef doit faire des séances intenses de monitoring.

Il doit être formé dans tous les domaines. Diomaye doit même travailler son langage corporel. Les regards distraits et les mines battus nuisent à l’image de la République. On se force à être un véritable homme d’État.

Le protocole est ainsi averti.

Pape Mada Ndour et son équipe doivent éviter qu’une telle situation ne se reproduise à l’avenir. Diomaye n’est plus le numéro du Pastef.

Il est désormais le numéro un d’une nation. Son image et celui du pays ne sauraient être entachés par l’amateurisme de quelques personnes. Ceci est non négociable pour un Etat qui se respecte !

Xibaaru

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version