C’est désormais officiel. Le ministère sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MEDDTE), en partenariat avec le Fonds mondial pour l’environnement (FEM), a lancé,  à Dakar, un Projet d’adaptation basé sur les écosystèmes (AbE) d’une valeur de 5 milliards de francs CFA. Il est financé par le FEM pour un montant de 8 millions 949 mille 500 dollars, soit environ 5 milliards 369 millions 700 francs CFA pour une durée cinq ans.

Dans le cadre de ce projet, l’Agence sénégalaise de reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV) est l’institution gouvernementale en charge de l’exécution du programme dans ses deux zones d’intervention.

Si l’on se fie à un document remis à la presse, l’objectif visé à travers ce programme est de renforcer la résilience de la biodiversité, des services écosystémiques et des communautés agropastorales face à l’impact du changement climatique croissant, et aux risques associés aux sécheresses et inondations dans la réserve de biosphère du Ferlo et le plateau de Thiès.

Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique qui présidait l’atelier de lancement du projet, « le projet va s’attaquer aux principales causes de la vulnérabilité, aux changements climatiques dans la réserve biosphère de Ferlo et la ville de Thiès ».

Fodé Fall a aussi indiqué que le projet travaillera à réduire les risques des inondations dans le plateau de Thiès et à promouvoir la remontée biologique dans la réserve de biosphère du Ferlo.

Poursuivant son allocution, « il va permettre d’améliorer le niveau de vie des populations agropastorales, d’atténuer la pauvreté dans la zone d’intervention et de réduire l’empreinte écologique au niveau des terroirs ».

De son côté, Ndiaye Fatou Ndiène, chargée de portefeuille environnement et changement climatique au bureau des programmes Nations unies pour le développement, ce projet aidera à lutter contre la disparition progressive du caïlcédrat dans la ville de Thiès.

Suffisant pour elle de confir lors de cet atelier de lancement du projet que « le caïlcédrat est un arbre emblématique de la ville de Thiès qu’il faut remplacer. Ce programme va donc aider à remplacer ces arbres qui sont très importants pour le décor et le cadre de la ville de Thiès ».

Le projet va améliorer les moyens d’existence pour 390 000 bénéficiaires, dont 90 000 personnes directement et 300 000 personnes indirectement, a estimé l’Agence sénégalaise de reforestation et de la Grande Muraille Verte. A en croire cette institution, le projet va aussi impacter des zones protégées terrestres sous gestion améliorée pour la conservation de 2 millions 058 mille 214 hectares.

L’ASERGMV indique qu’il est attendu de l’exécution du projet, une augmentation de 25 % de la densité de la couverture végétale dans les sites de projet, une augmentation de la rétention d’eau dans le sol et une réduction des inondations ainsi qu’une augmentation de 10% du stock de carbone par rapport à la situation de référence.

VivAfrik

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