Le Sénégal, à travers le Ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique organise (MEDDTE), chaque année, un atelier de partage avec les membres de sa délégation, les informations clés relatives aux principes des négociations climatiques, les enjeux liés à la Conférence des parties (COP) et les modalités de sa participation à cette COP.

Pour la 28ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, le pays de la Téranga n’a pas dérogé à la règle et a tenu, ce jeudi 16 novembre 2023 à Dakar, un atelier préparatoire de sa délégation à cette 28ème Conférence des Parties.

Cet atelier vise, selon le Secrétaire général du MEDDTE, à appuyer la transition énergétique du Sénégal en vue de contribuer au relèvement de l’ambition climatique, de finaliser les discussions sur le premier bilan mondial de l’Accord de Paris, de se concentrer sur les conditions de mise en œuvre de l’objectif mondial en matière d’adaptation, d’améliorer le financement de l’adaptation et de progresser sur l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et préjudices créé à la COP 27.

« A l’instar des précédentes COP, le ministère de l’Environnement a pour tradition cette rencontre pour partager les informations sur les grands enjeux et des défis des négociations climatiques en cours mais aussi et surtout préparer les membres de la délégation pour assurer une participation réussie de notre pays », a dit Amadou Lamine Guissé lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

A l’en croire, les ambitions déclinées dans les Contributions déterminées au niveau national (CDN), initiées dans le cadre de l’Accord de Paris sur les changements climatiques ne suffisent guère pour maintenir la température globale en-dessous de 2°C voir 1,5°C. Pire, d’après le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la cible des 1,5°C ne sera plus à portée de main si les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent d’augmenter au rythme actuel.

Suffisant pour le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique d’indiquer que « nous avons l’obligation morale de sortir de cette COP28 avec des décisions très fortes, menant rapidement vers une transition juste et équitable qui garantit la résilience des écosystèmes et des communautés de manière générale ».

Pour atteindre cet objectif, M. Guissé invite à inverser la tendance constatée ces trois dernières années marquées surtout par l’absence d’une ambition à la hauteur des enjeux en matière d’atténuation, d’adaptation et de mobilisation de moyens de mise en œuvre déjà convenue.

A cet effet, il souligne la nécessité de se doter d’une feuille de route dont compte s’appuyer la délégation sénégalaise pour mener à bien sa mission mais surtout plaider la cause africaine et particulièrement sénégalaise pour des décisions fortes tendant à la résilience des écosystèmes.

Le secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique qui a présidé l’atelier a profité de la tribune pour magnifier les efforts de l’Etat sénégalais dans la lutte contre le changement climatique en mettant en exergue autres les projets innovants du TER, du BRT, de l’Agence nationale de la reforestation, du projet du mix énergétique, du projet de l’usine de dessalement de l’eau de mer… qui ont positivement participé à la réduction du réchauffement climatique.

Pour sa part, le vice-président du Comité national sur les changements climatiques (COMNACC), le Pr Boubacar Fall qui a représenté son président Libasse Ba, empêché a fait valoir que « le Sénégal continue à prendre ses responsabilités et sa part dans la lutte contre les changements climatiques ».

« Face à la complexité des nouveaux problèmes causés par les effets néfastes des changements climatiques, le Comité national sur les changements climatiques mis en place en 1994 et institué en décret en 2011, chemine avec le ministère en charge de l’Environnement, dans la mise en cohérence des interventions et définition de la politique climat pour l’atteinte des objectifs de la CCNUCC et de son Accord de Paris », a-t-ajouté.

Concluant son allocution, le Pr Boubacar Fall a confié à qui veut l’entendre qu’« afin de relever ce défi, le COMNACC composé des experts sectorielles, du monde scientifique, du secteur privé et de la société civile, est plus que jamais déterminé à accompagner le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a embrassé les priorités du pays dans les négociations lors de la COP28, et rebattre les cartes pour la résilience et le développement ».

VivAfrik

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