La variole du singe a connu une flambée ces derniers mois, au point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la déclare comme une urgence de santé publique de portée internationale depuis le 14 août dernier.

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a pris des dispositions suite à la sortie, le 14 aout dernier, du Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarant la variole du singe (MPOX), comme une urgence de santé publique de portée internationale.

Ces dispositions entrent dans le cadre de l’appel de l’OMS demandant ainsi la mise en place d’un Système de surveillance graduelle en fonction de son évolution.

La variole du singe a connu une flambée ces derniers mois, au point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la déclare comme une urgence de santé publique de portée internationale depuis le 14 août dernier.

Au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale, des dispositions sont prises pour y faire face, même si la maladie n’est pas encore déclarée au niveau national.

Dans un communiqué daté d’hier, vendredi 16 aout 2024, il est noté que dans un tel contexte, compte tenu des flux migratoires de part et d’autres des frontières et conformément au règlement sanitaire international, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a pris les mesures dont le renforcement de la surveillance épidémiologique des maladies cibles sur l’étendue du territoire national, avec un accent particulier sur les symptômes associés à cette maladie.

Il s’y ajoute la mise en alerte de toutes les structures sanitaires, par la diffusion d’information sur la variole du singe à l’intention des agents de santé avec notamment l’envoi des fiches techniques et de notification de la maladie aux 79 Districts sanitaires, aux 14 Directions régionales de santé, à l’ensemble des hôpitaux du pays et aux structures privées.

Il y a aussi la mobilisation du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) pour une coordination du suivi de l’épidémie à l’échelle nationale ainsi qu’une coordination du suivi au niveau décentralisé par la mobilisation des Comités régionaux et locaux de gestion des épidémies sous la supervision des autorités administratives.

Il est également prévu l’information et la sensibilisation régulière des populations par les principaux canaux de communication appropriés ; mais aussi, la concertation permanente avec les départements ministériels impliqués dans le cadre du renforcement de la surveillance notamment le ministère de l’Environnement ainsi que celui de l’Elevage pour le contrôle et la mise en œuvre des mesures préventives.

«Même si aucun cas n’a été détecté à ce jour dans notre pays, le ministère de la Santé et de l’Action sociale invite, à plus de vigilance, les voyageurs à destination et en provenance des pays ayant déjà déclaré des cas, ainsi que les populations à un recours précoce aux structures de santé en cas de d’apparition de symptômes associés à cette maladie afin de prévenir sa propagation», a alerté le communiqué.

Et d’ajouter : «les principaux symptômes sont la fièvre, les maux de tête et de dos, les douleurs musculaires, un gonflement des ganglions et aussi une éruption cutanée sous la forme de taches voire de pustules, qui finissent par former des croûtes».

Rappelons que c’est la deuxième fois, en deux ans, que cette maladie est déclarée comme urgence de santé publique de portée internationale par l’OMS.

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