Comme cela lui arrive tous les 11 ans, notre Soleil est désormais proche d’atteindre son pic d’activité. Il pourrait y avoir des conséquences sur notre Terre. Mais faut-il vraiment craindre l’arrivée de ce maximum ?

Selon les plus récentes estimations de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA, États-Unis), notre Soleil atteindra le maximum de l’activité de son cycle 25 entre janvier et octobre 2024. Très bientôt, donc.

Et ce pic d’activité sera à la fois plus long et plus intense que ce que les experts avaient précédemment annoncé. La NOAA s’attend désormais à voir apparaître, sur chaque mois de cette période, entre 137 et 173 taches solaires. Mais y a-t-il pour autant quelque chose à en craindre ?

Un cycle solaire moyennement actif

La question semble vouloir refaire surface à l’approche de chaque maximum d’activité de notre Soleil. En 2012, certains avaient voulu faire coïncider les prédictions de fin du monde avec une éruption solaire dévastatrice.

Outre le fait que le maximum de l’activité solaire de ce cycle 24 était prévu un peu plus tard, les scientifiques avaient alors rappelé que, physiquement parlant, la situation ne pourrait tout simplement pas se produire.

Et ne le pourra jamais. Même lors d’un cycle solaire particulièrement actif.

UNE PRÉVISION DU CYCLE SOLAIRE PUBLIÉ CE 25 OCTOBRE 2023 PAR LA NATIONAL OCEANIC AND ATMOSPHERIC ADMINISTRATION (NOAA, ÉTATS-UNIS) ANNONCE UN MAXIMUM D’ACTIVITÉ ENTRE JANVIER ET OCTOBRE 2024. 

Qu’en est-il de ce cycle 25 de ce point de vue ? La nouvelle prévision de la NOAA nous oriente vers un cycle 25 finalement bien plus actif que le cycle 24 — qui avait culminé à 116 taches par mois à son maximum début 2014 —, il devrait tout de même rester en dessous de la moyenne.

Celle-ci se situe en effet à 179 taches par mois au maximum de l’activité solaire.

Éruptions solaires : quels risques pour la Terre ?

Et si les experts travaillent malgré tout aussi sérieusement à prévoir toujours mieux les variations de l’activité de notre Soleil selon son cycle de 11 ans — la NOAA a annoncé qu’elle publiera désormais des mises à jour mensuelles —, c’est que cette « météo spatiale » peut tout de même avoir des conséquences.

Si ce n’est sur notre Terre, au moins sur nos sociétés de plus en plus dépendantes de la technologie. Ce que les éruptions solaires peuvent avoir comme effet, c’est de modifier temporairement l’état de notre haute atmosphère.

De quoi perturber la transmission des signaux de type GPS ou des choses que l’on imagine moins comme les transactions financières.

futura

Part.

2 commentaires

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