Nous sommes nombreux à emprunter quotidiennement les transports en commun. Avion, train, tram ou encore bus facilitent nos trajets. Cependant, une fois à bord de ces véhicules, il serait préférable d’éviter une zone bien particulière, à en croire un microbiologiste canadien. Cet endroit insoupçonné serait en réalité un véritable nid à bactéries.

Lorsque vous montez à bord d’un avion comme d’un bus, votre premier réflexe est de vous installer, n’est-ce pas? Et comme beaucoup, vous profitez du trajet pour scroller sur votre téléphone ou de lire un bouquin, la tête contre le dossier de votre siège. Et pourtant, cette habitude serait à proscrire, à en croire les révélations d’un microbiologiste.

Selon Jason Tetro de l’Université de l’Alberta au Canada, l’appui-tête est la zone la plus exposée aux microbes et autres germes.

Et ce, car “elle est constamment manipulée et en contact avec les passagers” comme l’a expliqué le spécialiste à nos confrères du Sun. L’une des études menées par l’expert a par ailleurs révélé que les appuis-tête étaient positifs au staphylocoque, à l’E.coli (bactérie intestinale) et aux bactéries hémolytiques (du sang).

Manque de temps
Ce constat s’explique notamment par le fait que le personnel ne dispose pas suffisamment de temps pour désinfecter les sièges. C’est particulièrement le cas dans les avions, mais aussi dans les trains. Les toilettes sont régulièrement nettoyées, mais ce n’est pas le cas des appuis-tête.

D’autres parties seraient, elles aussi, des nids à bactéries comme la poche devant le siège, la tablette, la poignée des toilettes, mais aussi la ceinture de sécurité dans l’avion.

Rassurant
Des informations qui peuvent inquiéter… Mais le Docteur William Schaffner, professeur de maladies infectieuses au Vanderbilt University Medical Center, à Nashville dans le Tennessee, tient à rassurer. L’expert confirme le risque d’être en contact avec des microbes en touchant l’appui-tête, mais assure que celui-ci reste faible.

“Certains virus peuvent survivre plus longtemps, et cela dépend de la température, de l’humidité et du type de surface, donc différents virus survivront pendant des périodes différentes sur ces surfaces, mais avec le temps, ils meurent, car ils ne peuvent pas se multiplier”.

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