La mort en détention de François Mancabou et les échos de la campagne en vue des élections législatives du 31 juillet prochain dominent l’édition des quotidiens parvenus samedi à l’APS.

‘’La version officielle du procureur de la République (…) ne semble pas convaincre les organisations de défense des droits de l’homme’’, écrit EnQuête.

Amady Diouf ‘’fait état d’un décès accidentel causé par automutilation’’, ajoute le journal, affirmant que des militants des droits de l’homme ‘’ont rappelé aux autorités l’obligation d’enquêter sans délai sur les allégations de torture et d’ouvrir une enquête indépendante sur la mort de François Mancabou’’.

Les autorités judiciaires soupçonnaient François Mancabou d’être membre d’une ‘’Force spéciale’’, un groupe de personnes accusées de préparer des ‘’actes de nature à (…) compromettre la sécurité publique’’.

‘’Ces faits qui risquent de perdre Benno’’, la coalition constituée par le parti de Macky Sall et ses alliés, note WalfQuotidien en parlant des ‘’nombreuses arrestations suivies d’emprisonnements, des accusations de torture et des décès survenus lors des manifestations ou dans les prisons’’.

Ces ‘’faits’’ risquent de faire perdre la majorité à Benno Bokk Yaakaar aux élections législatives, selon WalfQuotidien.

Bés Bi Le Jour évoque une ‘’série de morts en détention’’. ‘’Un regard (…) dans le rétroviseur de la vie carcérale prouve que cette affaire est loin d’être un cas isolé’’, fait-il remarquer.

La militante de Pastef auditionnée pour ses liens présumés avec la ‘’Force spéciale’’ a été placée sous mandat de dépôt, annonce L’Observateur.

Comme les autres membres de la ‘’Force spéciale’’, Amy Dia, présentée par la presse comme une militante du parti d’Ousmane Sonko à Sam Notaire, à Guédiawaye, est poursuivie pour les faits présumés de ‘’complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles politiques graves et de compromettre la sécurité publique’’, entre autres chefs d’inculpation, selon L’Observateur.

Libération précise qu’il lui est reproché de s’occuper des transferts d’argent destinés à des membres de la ‘’Force spéciale’’.

Un ‘’déni de démocratie’’

Concernant les échos de la campagne en vue du scrutin législatif, L’As annonce le ‘’saccage’’ de la mairie de Médina Gounass, dans la ville de Guédiawaye.

‘’De violents affrontements (…) ont opposé les militants de Yewwi Askan Wi à ceux de Benno Bokk Yaakaar’’, rapporte-t-il.

Le journal L’info s’est intéressé à ‘’la guerre des plaintes’’ entre le maire de Guédiawaye et militant de Yewwi Askan Wi, Ahmed Aïdara, et le maire de Médina Gounass, Racine Talla. ‘’Après les incidents qui ont opposé les deux camps, jeudi, chacune des deux parties a annoncé une plainte devant la justice’’, ajoute L’info.

‘’La crise s’amplifie à Yewwi’’, titre Vox Populi, ajoutant : ‘’La crise qui secoue la coalition Yewwi Askan Wi risque d’aller crescendo. La frustration continue de gagner du terrain.’’

L’ancienne ministre Aminata Lô et le député Cheikh Bamba Dièye ont fait ‘’une déclaration très salée’’ en guise de protestation contre leur ‘’énième tentative d’exclusion’’ de la coalition dirigée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall, selon le journal.

‘’Ils s’autoproclament membres fondateurs et n’acceptent pas la décision de certains leaders de la coalition de les exclure des supports de communication [de Yewwi Askan Wi]. Ils estiment que Yewwi s’enfonce dans le déni de démocratie. Une fronde qui s’ajoute à d’autres’’, lit-on dans Le Quotidien.

Le Soleil s’est surtout intéressé au troisième anniversaire du décès d’Ousmane Tanor Dieng, le défunt président du Haut Conseil des collectivités territoriales, qui a dirigé le Parti socialiste pendant plus de deux décennies.

‘’Décédé le 15 juillet 2019 à l’âge de 72 ans, Ousmane Tanor Dieng est resté dans la mémoire et les cœurs de ses camarades socialistes’’, lit-on dans le journal.

Selon L’Observateur, le procureur de la République a adressé une ‘’note salée’’ à un juge d’instruction, un réquisitoire supplétif à proprement parler, lui demandant d’inculper le célèbre promoteur de lutte Aziz Ndiaye et d’autres personnes.

Ils sont mis en cause dans une affaire de vol et de recel de trois tonnes d’engrais d’une valeur de 3,9 milliards de francs CFA au port de Dakar, au préjudice d’un homme d’affaires, selon le journal.

aps

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