Le Syndicat autonome des travailleurs des eaux du Sénégal (Sates) a fait, mardi, un sit-­in avec port de brassards rouges devant les locaux de la Sen’Eau pour dénoncer la posture de la direction.

Convoqué en conseil de discipline ce mardi 23 juillet et licencié, le secrétaire général dénonce une campagne de musèlement à son encontre, orchestrée par la direction de Sen­-eau.

« La direction générale de Sen-­eau entrave les libertés syndicales au sein de l’entreprise », selon les syndicalistes qui accusent la direction de licenciement abusif et de persécution des délégués du personnel.

« Le droit de syndiquer est reconnu dans cette entreprise et reconnu au niveau national et la direction est en train de saboter la Sen­-eau », s’indigne Oumar Ba, Secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs des eaux du Sénégal.

Poursuivant son allocution, M. Ba pointe du doigt d’une part la gestion et l’approvisionnement en eau de l’entreprise, mais d’autre part, il fustige l’incapacité de la Sen-­eau à prendre en charge les acquis sociaux des travailleurs à savoir : la prise en charge médicale, les rémunérations et la dotation des outils de travail.

Pour le Secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs des eaux du Sénégal, son licenciement serait à l’origine, entre autres, d’un refus « de signer un protocole d’accord qui ne correspond pas aux besoins des travailleurs ».

« Ce protocole d’accord, dit-­il, diminue les avantages des travailleurs en termes de prestation médicale, diminue la rémunération des travailleurs concernant une grille de cotation, ce protocole instaure un vote digital qui n’est pas réglementé pour l’élection des délégués », dénonce Oumar Ba.

Le Secrétaire général du Sates, déclare que la direction s’est appuyée sur des motifs très légers pour le licencier.

« Le motif de ce licenciement est très léger. Nous avions écrit des à la direction pour protester contre la persécution envers les travailleurs », a-­t­-il fait savoir.

Ainsi, le Sates affirme avoir interpellé leur ministère de tutelle, mais aussi le ministère du Travail pour leur exposer la situation actuelle de la Sen-­eau

LIIQUOTIDIEN

Part.

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