Sa mission s’articule autour de 5 points. Il s’agit de la sécurité des infrastructures, l’importation des véhicules, la sécurité des véhicules, la sécurité des usagers mais aussi la sensibilisation, la sanction mais aussi la prise en charge post-accident».
L’objectif dans chaque région, c’est d’élaborer un plan local d’élaboration de lutte contre l’insécurité routière, recueillir les besoins de prise en charge en matière de lutte contre l’insécurité routière mais aussi exécuter à la lettre l’instruction du plan d’action de monsieur le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye. «Nous avons fait l’étape de Saint-Louis, de Matam ; aujourd’hui nous sommes à Diourbel», a-t-il dit, soulignant qu’au finish, le Sénégal va se doter d’un Plan national de prise en charge des besoins et difficultés en sécurité routière d’ici à décembre. «Ce plan va permettre à l’ANASER d’assurer sa mission de gestion et de la coordination des activités de sécurité routière au Sénégal», a expliqué M. Gaye.
Le Directeur général de l’ANASER a révélé que 55% des accidents mortels sont enregistrés sur le corridor Dakar-Bamako, la national n°1, passant par Diourbel et Touba.
En cette période du grand Magal où il y a un grand mouvement de personnes vers Touba, Diourbel a été choisi pour porter le message. «Le choix de la date n’est pas fortuit. Le programme global que nous allons déployer pendant le Magal est le lancement du village sécuritaire qui sera fait le vendredi 9 septembre à Dakar avec l’ANASER et Eiffage Sénégal, sur campagne de vérification gratuitement au niveau des différents sites identifiés à Dakar, sans compter des activités de dépannage gratuit des associations des mécaniciens, je veux parler de Revaas, Lampe Fall, deux jours avant et deux après afin de réussir un Magal avec zéro accident mortel».
Pour rappel au Sénégal les accidents de la circulation font 745 décès par an ; soit 2 décès par jour. Ces accidents occasionnent une perte annuelle évaluée à 160 milliards de F CFA.
C’est ce qui a motivé la création de l’Agence nationale de la sécurité routière. Son objectif est de réduire à 50% les accidents. M. Gaye de rappeler que conduire sans permis de conduire est passif d’une peine d’emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 5 millions de F CFA. S’adonner à une activité de transport public «War Gaindé» est lourdement sanctionné par le nouveau Code de la route et est passif de 5 ans de prisons et 5 millions d’amende.
Il s’exprimait à l’issue d’un Comité régional de développement consacré à la sécurité routière. Il s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation et de la sensibilisation sur la sécurité routière, selon Omar Ndiaye, l’adjoint au gouverneur charge des Affaires administratives. «Nous avions conviés tous les acteurs, les chauffeurs», etc. pour discuter de l’état des routes, l’état des véhicules, l’ensemble et «définir un Plan local de lutte contre l’insécurité routière», a t il conclut.
laviesenegalaise
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