‘’Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable’’, thème de l’édition 2024 de la Journée mondiale de lutte contre cette maladie, souligne la nécessité de la nécessité d’assurer une prestation continue et équitable des services de lutte antipaludique au bénéfice de toutes les personnes, a déclaré Matshidiso Moeti, directrice régionale pour l’Afrique de l’OMS.

‘’Le thème retenu pour l’édition de cette année souligne la nécessité d’assurer une prestation continue et équitable des services de lutte antipaludique au bénéfice de toutes les personnes qui en ont besoin, malgré les contraintes financières’’, a-t-elle notamment indiqué.

Dans un message rendu public à l’occasion de la célébration ce jeudi de la 17e Journée mondiale de lutte contre le paludisme, la cheffe pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé a insisté sur l’importance de garantir une couverture appropriée des populations les plus vulnérables et à risque par des interventions efficaces.

‘’Au cours des dernières décennies, le paludisme est resté un problème de santé prioritaire dans la Région africaine, demeurant une cause majeure de maladie, d’hospitalisation et de décès, en particulier chez les jeunes enfants et chez les femmes enceintes’’, a rappelé le docteur Matshidiso Moeti.

La Botswanaise n’a pas manqué d’apprécier à leur juste valeur les progrès accomplis au cours des deux dernières décennies.

‘’Depuis 2000, le monde a mobilisé plus de 50 milliards de dollars US pour soutenir les efforts de lutte contre le paludisme et d’élimination de cette maladie, ce qui a permis d’éviter 2,1 milliards de cas de paludisme et 11,7 millions de décès associés à ce fléau entre 2000 et 2022’’, a-t-elle fait valoir.

La Directrice régionale pour l’Afrique de l’agence onusienne en charge de la santé a fait observer que cet investissement a réduit de moitié le taux de mortalité due au paludisme, qui est passé de 29 décès pour 100 000 habitants à risque en 2000 à 14,3 décès pour 100 000 habitants à risque en 2022, malgré la pandémie de Covid-19.

‘’Nous avons enregistré des jalons importants vers l’élimination du paludisme’’, s’est-elle réjouie en citant l’exemple du Cap-Vert qui a récemment été certifiée exempte de paludisme en janvier 2024, après l’Algérie en 2017.

sudquotidien

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