Le constat est unanime auprès des acteurs de l’industrie culturelle et créative, le secteur en plein boom a connu ces dernières années la croissance la plus rapide. Cependant l’exploitation optimale du potentiel culturel et artistique en vue d’un développement économique et inclusif est impactée par le manque de qualification professionnelle des acteurs des arts et de la culture.

C’est dans ce sens que l’Office national de Formation professionnelle (ONFP) et l’Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture (ENAMC) ont procédé ce jeudi 18 août 2022 à la signature de la convention de partenariat pour répondre efficacement à la demande de plus en plus croissante.

Les termes du partenariat engagent l’ONFP et l’ENAMC à étudier les besoins de formation spécifique des acteurs et à identifier les nouveaux métiers porteurs dans le domaine de la création, des arts et la culture. Pour Dr Souleymane Soumaré DG ONFP, l’institution qu’il dirige s’emploiera à élaborer rapidement les référentiels de titres de qualification professionnelle entre autres à l’endroit des acteurs du monde des arts et de la culture.

L’élaboration et la validation des référentiels de titres de qualification est une des missions de l’ONFP qui est chargée par la loi de coordonner les interventions par branches professionnelles (…)

Au cours de cet exercice, l’ONFP entouré des branches professionnelles (patronat, travailleurs) et les parties prenantes (ministères sectoriels, Haut Conseil du Dialogue social, Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale, spécialistes, etc.) s’accordent sur les activités du métier, définissent les tâches de l’employé, le profil (niveau d’études ou non), la catégorisation socio professionnelle à travers la convention collective du secteur qui détermine le niveau du salaire, des cotisations sociales (allocations, retraite), les perspectives de carrière etc.

Des perspectives heureuses et bien accueillies par le Directeur de l’Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture (ENAMC) qui dit reconnaître que son institution ne s’est pas inscrite jusqu’ici dans les formules « métiers ». Ceci devrait à coup sûr a ajouté M. Salif Diedhiou permettre d’y voir plus clair auprès des attributaires des fonds publics dévolus à l’industrie culturelle et créative par l’Etat.

Pour rappel, l’ENAMC est chargée d’assurer la formation des artistes plasticiens, des architectes, des musiciens, des chorégraphes, des comédiens, des professeurs d’éducation artistique, des animateurs culturels et des conseillers aux affaires culturelles.

Créée par le décret du 25 janvier 2022, l’ENAMC remplace l’Ecole nationale des Arts (ENA) qui était la fusion de quatres écoles de formations : École Normale Supérieure d’Education Artistique (ENSEA), l’Ecole Nationale des Beaux-arts (ENBA), le Conservatoire National de Musique de Danse et d’Art Dramatique (CNMDAD) et l’Institut de Coupe, Couture et de Mode (ICCM).

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