Les sénégalais ont massivement voté pour le Président Bassirou Diomaye Faye. A la dernière élection, ils l’ont élu au premier tour. L’ancien numéro 2 de Ousmane Sonko a, ainsi, battu le candidat de Macky Sall. Ce qui fera de lui le cinquième président de la République.

Lui et ses hommes veulent concrétiser leur fameux «PROJET». C’est ainsi que le duo Diomaye-Sonko déroule son plan sans obstacle.

Depuis que les patriotes sont aux commandes, l’opposition est quasi inexistante.

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En une année, le Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) a réduit l’opposition à sa plus simple expression.

Ousmane Sonko et son parti ont fait taire beaucoup d’opposants. Des membres de l’ancien régime sont devenus aphones. Pour certains observateurs de la scène politique, ces individus ne veulent pas attirer l’attention sur. «Avec la reddition des comptes et les nombreux scandales, rares sont les anciens ministres qui vont critiquer le régime actuel. Ils ont peur d’attirer l’attention sur eux», dira notre source.

Pendant ce temps, d’anciens opposants ont préféré cheminer dans le Pastef.

Ce qui fragilise l’opposition. Mais Thierno Alassane Sall est là pour mener la rébellion. Le leader de la République des Valeurs est en mode «Gatsa Gatsa» d’idées avec le régime de Pastef. Le député, élu sous la bannière de la coalition Sénégal Kesse, ne rate aucune occasion pour faire redescendre les patriotes de leur nuage. Des attaques qui ne passent pas inaperçues dans les rangs du parti au pouvoir.

Si Pastef a décidé de reprendre le combat contre la loi d’amnistie, c’est parce que Thierno Alassane Sall a frappé là où ça faisait mal.

Face à l’inertie des patriotes sur la question, le patron de la RV a voulu être la voix des victimes. Une chose que Pastef n’a pas voulu. Pour éviter de se faire couper l’herbe sous le pied, les partisans de Ousmane Sonko ont introduit une loi interprétative, loi qui a été votée par l’Assemblée nationale. Sauf que les pastéfiens sont tombés dans le piège de TAS.

Ils ont commis l’erreur de voter une loi qui ne fait pas l’unanimité.

Dans l’opposition comme au Pastef, nombreuses sont les personnes qui ne sont pas d’accord avec la loi d’Amadou Ba.
Loin de s’en arrêter là, Thierno Alassane Sall continue de démontrer à Ousmane Sonko et ses partisans qu’il y’a des opposants au front. D’ailleurs, lors d’un de ses passages à l’Assemblée nationale, le premier ministre a eu un passe d’arme avec le député. Interpellé par TAS sur les fonds politiques, l’ancien maire de Ziguinchor s’est défendu. Et Sonko n’y est pas allé avec le dos cuillère.

« Je pense que dans les interprétations de l’honorable député Thierno Alassane Sall, il y a beaucoup d’amalgames.

Je n’ose pas mettre ça dans la mauvaise foi, mais je pense qu’à un certain niveau, il faut prendre le temps d’aller écouter ce que les gens ont dit et non pas se laisser emballer par les commentaires et les commérages. Je vous dis après que vous avez le temps d’écouter par vous-même. Je n’ai jamais dit que tel fonds était « Haram ».

J’ai toujours dit que dans un pays, il faut qu’on soit très clair, dans un pays, avoir des fonds qui sont laissés exclusivement à la discrétion d’un homme, qu’il peut utiliser à sa guise, qu’il peut donner à qui il veut, qu’il peut même mettre dans une pièce, mettre de l’essence et allumer, c’est inadmissible parce que c’est l’impôt des Sénégalais », avait répondu Ousmane Sonko.

Dans une nouvelle note parvenue à la rédaction, ce samedi soir, Thierno Alassane Sall revient à la charge.

«Demander publiquement un rendez-vous à quelqu’un pour débattre et se dérober est, assurément, le comble du ridicule», lance l’opposant. «Mais Ousmane Sonko avait-il vraiment un autre choix que de fuir le débat.

Lui qui ne se sent fort que quand il n’a pas de protagoniste, en face-à-face, pour le contredire et l’empêcher de blablater dans le vent ?», s’interroge-t-il dans sa note.

Ousmane Sonko de Pastef (à gauche) et Thierno Alassane Sall de Rewumngoor (à droite)

Selon lui, «le plus cocasse est qu’il décrète la tolérance zéro contre la diffusion de fausses nouvelles, et au même moment diffuse en direct de fausses nouvelles sur les contrats gaziers.

Puisqu’il a fui son débat, où il aurait été publiquement confronté à ses affabulations, j’exposerai prochainement à l’opinion ses contrevérités. Je vous donne rendez-vous dans les prochains jours», promet TAS.

Qui prend ainsi la tête de commandement d’une opposition qui semble dormir.

A lui tout seul, Thierno Alassane Sall est en train de faire bouger le Pastef. Si le chef de l’opposition ne bouge pas, quelqu’un d’autre pourrait bientôt lui voler la vedette. Car la nature a horreur du vide !

xibaaru

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