L’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal (UNCS) apprécie positivement les mesures prises lors du Conseil présidentiel pour la lutte contre la vie chère et les dispositions qui devront être mises en œuvre dans un délai de 30 jours, considérées comme un pas en avant dans cette lutte dans plusieurs domaines. Toutefois, se désolant de la tenue d’une réunion pour la mise en place des 18 commissions suite aux conclusions des concertations du 26 septembre, à laquelle elle n’a pas été convoquée, l’UNCS «suspend sa participation à ladite concertation».

«Ce jour, nous avions appris avec désolation, la tenue d’une réunion pour la mise en place des 18 commissions suite aux conclusions des concertations du 26 septembre à laquelle l’UNCS n’a pas été convoquée. Par conséquent, l’UNCS suspend sa participation à ladite concertation.»

C’est l’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal (UNCS) qui claque ainsi la porte des concertations, dans le cadre de la lutte contre la vie chère, voulues à l’issue du Conseil présidentiel sur la question. L’annonce a été faite à travers un communiqué de presse daté d’hier, vendredi 30 septembre 2022.

Néanmoins, précise la même source, le Bureau exécutif national de l’UNCS, qui s’est réuni, le mercredi 28 septembre 2022, pour évaluer le Conseil présidentiel pour la lutte contre la vie chère présidée par le Chef de l’Etat, Conseil présidentiel auquel trois de ses représentants ont pris part, apprécie les décisions issues de cette rencontre.

«Les mesures prises et les dispositions qui devront être mises en œuvre dans un délai de 30 jours, peuvent être considérées comme un pas vers la lutte contre la vie chère dans les domaines suivants tels que celui du loyer dont les 23 mesures d’accompagnements sur la loi qui n’ont jamais été appliquées pourraient participer à la baisse du prix du loyer et des tensions dans ce secteur, portant préjudice à beaucoup de ménages», lit-on dans le document.

Et de relever : «Dans le secteur de la boulangerie, les conclusions des assises sur le pain datant d’il y a trois ans, si elles sont appliquées, les tensions observées dans ce secteur pourront être enrayées. Le contrôle des prix, avec le renforcement des ressources humaines, avec les mille volontaires de la consommation proposé par les associations de consommateurs, aiderait à un meilleur suivi du prix dans tous les domaines, qui ne sont pas seulement alimentaires mais au niveau des structures sanitaires, autres biens et services publics et privés. L’ouverture au dernier maillon de la chaîne c’est-à-dire les boutiquiers détaillants n’ayant jamais été pris en compte dans le passé, semble trouver une solution avec l’invite à l’Union Nationale des Boutiquiers du Sénégal, à participer à ce Conseil présidentiel et aux rencontres futures».

«26 associations de consommateurs dont certaines sont des regroupements familiaux, c’est trop…»

Tout en précisant que «l’UNCS n’a aucun contentieux avec aucune association de consommateurs», Ibrahima Dramé, Jean Pierre Dieng et Cie restent convaincus que «cette bonne gouvernance devra s’imposer dans le choix des acteurs au niveau du suivi et évaluation. Le constat a été fait par le Chef de l’Etat, car 26 associations de consommateurs dont certaines sont des regroupements familiaux, c’est trop. A à ce rythme, il y aura autant d’associations que de partis politiques qui ne sont pas arrivés encore à convaincre 70% des électeurs du Sénégal».

Et d’insister que «dans cette lutte contre la vie chère, la rigueur doit s’imposer ainsi que le sérieux. L’UNCS croit en ces mesures et rendra compte régulièrement aux consommateurs par des communiqués, des interventions dans les médias favorables à la transparence, pour informer de ce qu’elle a accepté en assistant à ce Conseil présidentiel, où sa seule réserve a été la bonne gouvernance des acteurs».

Sud Quotidien

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