Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ngom et l’ambassadeur de l’Union européenne (Ue), Jean Marc Pisani, ont procédé ce vendredi, à l’inauguration du Centre africain pour la résilience aux épidémies (Care), en présence du directeur général de l’institut Pasteur de Dakar (Ipd), Dr Amadou Sall.

Ce centre a pour vocation de stimuler la recherche et d’encourager l’innovation et l’esprit d’entreprise dans le domaine sanitaire.

A cette occasion, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a déclaré que :  » la diplomatie devient un outil essentiel pour promouvoir la santé mondiale et préserver le bienêtre de nos citoyens. Elle peut être un catalyseur pour mobiliser des ressources et promouvoir des politiques qui favorisent la santé globale.

Elle peut être un catalyseur pour mobiliser des ressources et promouvoir des politiques qui favorisent la santé globale ».

Selon elle, l’Afrique a été confrontée par de nombreux défis en matière de santé au fil des années et les épidémies représentent une menace constante pour la stabilité de notre système de santé.

« Nous avons été témoin de la propagation très rapide des maladies telles que le paludisme, le VIH/ SIDA plus récemment le virus « Ebola » et la pandémie du Covid 19 qui a mis en évidence la nécessité de renforcer les systèmes de santé, d’améliorer la surveillance épidémiologique et de renforcer la coordination nationale pour faire face à de tels événements la santé publique », a-t-elle soutenu.

C’est pour cela, a-t-elle ajoute-t-elle,

« Je me réjouit que Care inaugure sa première chaire pour la thématique diplomatie et santé avec l’option de travailler avec les parlementaires, les hauts fonctionnaires nationaux et internationaux et les partenaires autour des questions de santé mondiale pour bâtir le cadre de coopération internationale tel que celui défini par le règlement sanitaire internationale.

Dans cette ère de mondialisation, il est impératif que nous travaillions main dans la main pour relever les défis sanitaires ».

Depuis sa création en tant qu’institut Pasteur en 1924, « cette institution a été toujours à la pointe de la recherche médicale contribuant de manière significative à la lutte contre les nombreuses maladies dont certaines parmi les plus redoutables de notre époque », souligne le ministre de la Santé.

Avant de poursuivre : dans ce contexte la qualité des ressources humaines, le développement du capital humain constitue un enjeu stratégique et très important. L’ouverture de cet important édifice marque une étape significative dans notre engagement collectif à renforcer notre capacité à faire aux défis de santé publique en général et face aux épidémies en particulier qui peuvent menacer la stabilité socio- économique ».

Pour elle, il sera un lien d’excellence dans la formation continue du personnel sanitaire, des professionnels de la santé public et des acteurs engagés dans l’intervention d’urgence qui offrira certes des programmes de formation des pointes couvrant une gamme de sujets tels que la surveillance épidémiologique, des protocoles de quarantaine et des stratégies de communication et des réponses en temps de crise.

Marie Khemesse Ndiaye a salué l’excellente collaboration avec l’institut pasteur de Dakar et les différents programmes des services du ministère de la Santé et de l’Action sociale dont le système de surveillance 4s (Plan stratégique du système d’information sanitaire), un des exemples les plus éloquents mais surtout magnifiant le partenariat du gouvernement du Sénégal.

« Ce centre symbolise la concrétisation de l’engagement de l’UE pour garantir le droit d’accès équitable à la santé.

Il est parfaitement complémentaire au projet « Madiba » qui permet au Sénégal de contribuer à l’ambition continentale de produire des vaccins en Afrique, pour l’Afrique.

L’Ue est fière de participer au renforcement du rôle de l’institut Pasteur de Dakar en tant que centre d’excellence régional et continental de formation à la surveillance des risques biologiques et à la préparation et réponse aux épidémies », a pour sa part expliqué Jean Marc Pisani, ambassadeur de l’Union européenne.

pressafrik

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version