Djibril Diallo, économiste-chercheur à l’Ipar et coordonnateur du projet sur les impacts distributifs des programmes à l’innovation pour les Pme au Sénégal et au Bénin.

Le projet «Comprendre les impacts distributifs et le rendement des programmes de soutien à l’innovation pour les petites et moyennes entreprises au Bénin et au Sénégal», financé par le Crdi, vise à améliorer les connaissances des impacts distributifs des Programmes de soutien à l’innovation (Psi) sur le rendement des Petites et moyennes entreprises (Pme) au Bénin et au Sénégal.

Dans sa phase d’études préliminaires, cette recherche, coordonnée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et Aced-Bénin, a fait l’objet d’un atelier de partage.

La contribution des Petites et moyennes entreprises (Pme) dans l’économie sénégalaise demeure encore faible.

C’est le constat de Djibril Diallo, économiste-chercheur à l’Ipar et coordonnateur du projet sur les impacts distributifs des programmes à l’innovation pour les Pme au Sénégal et au Bénin. «Les Pme représentent 60% du secteur informel et ne contribuent qu’à hauteur de 20% dans l’économie sénégalaise.

C’est trop faible, il y a un gap», renseigne-t-il.

Un avis émis par Djibril Diallo lors d’une rencontre sur «Les impacts distributifs des programmes à l’innovation pour les Pme au Sénégal et au Bénin» dont il est le coordonnateur. C’est ainsi que des efforts sont consentis par l’Etat à travers des programmes comme la Der et l’Anpej, pour booster le secteur des Pme.

Mais, il se trouve qu’il y a une absence de données pour se faire une idée sur l’impact de ces programmes en matière de création d’emplois.

«Parce que dans la plupart des programmes qui sont mis en œuvre, l’accent est beaucoup plus mis sur le côté recensement, l’implication également, le nombre de personnes ci­blées, mais quand même du point de vue de l’impact réel de ce programme, est-ce que cela a augmenté la croissance économique du pays ? Est-ce que cela a augmenté le niveau de création d’emplois ?

Est-ce que cela a participé à l’insertion professionnelle des entrepreneurs ?

Ce sont des questions sur lesquelles ces programmes ne nous donnent pas d’information», souligne Djibril Diallo. C’est dans ce sens également que ce projet dénommé «Comprendre le rendement et les impacts distributifs des programmes de soutien à l’innovation pour les petites et moyennes entreprises au Sénégal et au Bénin» est venu apporter des réponses par rapport à des questionnements de ce genre, selon son coordonnateur.

«Ce projet a pour objectif d’améliorer les programmes de soutien à l’innovation.

Autrement dit, il s’agit un peu d’analyser l’impact de ces programmes-là sur les Pme, sur leurs performances en termes de création d’entreprise, de chiffres d’affaires, mais également en tenant compte des critères de renforcement basés sur l’équité et la diversité, et l’inclusion», fait savoir l’économiste-chercheur à l’Ipar.

«D’abord, il faut voir la configuration de l’économie sénégalaise qui repose presque sur une sphère informelle.

Et dans ce sens-là, on voit que 70% des Pme qui sont au Sénégal évoluent dans le secteur informel. Ça montre quand même que c’est une offre qui est là et qui permet de caser un certain nombre d’entrepreneurs et de leur permettre d’avoir des revenus pour satisfaire leurs besoins», mentionne-t-il.

A la question de savoir si ce programme est piloté avec le Bénin, M. Diallo de répondre que cela tient à un partenariat entre l’Ipar et un institut de recherche au Bénin, à savoir l’Aced, avec lequel elle a renouvelé son partenariat. «Même s’il est un peu en avance», le Sénégal partage avec le Benin «la même configuration, surtout dans l’évolution du milieu de l’entreprenariat».

lequotidien

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Un commentaire

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