Le projet Investir pour la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA) est à peu près à 85% de taux d’exécution en fin d’année 2023, selon son coordonnateur, Docteur Omar Sarr. Raison pour laquelle il  a demandé l’autorisation de prolonger le projet, qui arrive à son terme ce mois d’octobre 2024, pour six mois, le temps d’atteindre les cent pour cent (100%).  Il l’a fait savoir hier, mercredi 21 février 2024, lors de leur 4ème réunion pour le suivi des actions.  

Pour un montant de 76 milliards de nos francs, le projet ISMEA, qui a pour objectif d’améliorer l’utilisation des services essentiels de Santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et les adolescents (SRMNIA-N), répondant aux normes de qualité, arrive à sa fin au mois d’octobre prochain. Hier, mercredi 21 février 2024, l’équipe de coordination, conduite par Docteur Omar Sarr, a présenté le bilan du projet pour l’année 2023.

Un bilan qu’il a jugé positif dans l’exécution des objectifs. Selon Dr Sarr, dans la composante une du projet ayant trait aux ressources humaines, sur les 905 agents autorisés, 889 agents de santé ont été recrutés dont 35 médecins généralistes ; 1 médecin spécialiste (pédiatre affecté au CHR de Tambacounda) ; 29 techniciens supérieurs en biologie dont 2 démissions en août et novembre 2023 ; 400 sages-femmes d’Etat ; 399 infirmiers d’Etat, 18 pharmaciens ; 3 techniciens en maintenance hospitalier ; 4 nutritionnistes.

«Conformément à la législation, le projet est immatriculé à la Caisse de sécurité sociale et à l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal. A ce jour, les cotisations sociales sont régulièrement versées au niveau de ces 2 institutions sociales pour l’ensemble du personnel recruté, de même pour l’équipe de l’Unité de Coordination du projet», a fait savoir Dr Sarr.

Toujours dans cette composante, à une dotation de 41 ambulances, s’ajoutera une acquisition de 20 ambulances additionnelles en cours d’achat. En outre, le chef du projet a fait part de dotation de véhicules à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ainsi que d’acquisition et livraison de 250 motos pour les Postes de santé, entre autres, sans oublier la formation du personnel et l’appui des entités pharmaceutique du ministère de la Santé et de l’action sociale.

De l’avis de Dr Omar Sarr, coordonnateur du projet Investir sur la santé de la mère et de l’enfant (ISMEA), «nous avons appuyé de façon conséquente les six régions qui sont ciblées au Sénégal et au-delà même, parce que nous avons organisé d’autres activités dans les 14 régions du pays».

Revenant sur les défis, il a fait savoir que «c’est de renforcer ce que nous sommes en train de faire et de maintenir les acquis du projet qui arrive à termes le 30 octobre 2024après  trois années de mise en œuvre». Et de renseigner : «dans l’accord des financements, l’Etat du Sénégal s’est engagé à continuer à prendre en charge le personnel et à les maintenir dans le système de santé».   

Dans le cadre de la convention avec l’Agence de la Couverture maladie universelle (CMU), Dr Sarr a laissé entendre que l’activité phare était de faire quitter les enfants du régime de gratuité qui posait beaucoup de problèmes, à un régime d’assurantiel, et les enrôler dans les mutuels de santé. «Nous l’avons fait sur la base d’un recensement réalisé par la CMU. Et nous avons enrôlé tous les enfants âgés de 0 à 5 ans. Et chaque année nous réactualisons cette base de données. Nous prenons en charge ces enfants et nous payons leurs cotisations. Et pour les femmes enceintes, nous faisons aussi la même chose. Et pour les adolescents, c’est un volet d’autonomisation, parce qu’ils constituent une cible très vulnérable».

Pour rappel, le projet intervient  dans six régions qui avaient les indicateurs les plus élevés, en tout cas, les plus rouges. Il s’agit de Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Sédhiou, Kolda et Ziguinchor.

sudquotidien

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