Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Bby, a livré ses convictions sur l’Assemblée nationale. Le président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar de 2012 à 2017, a relevé hier les faiblesses de l’institution parlementaire.
«L’Assemblé nationale est un pouvoir faible et un contre-pouvoir inexistant. Depuis que Senghor a terrassé Mamadou Dia, il a mis l’Assemblée nationale dans sa proche. Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall n’ont fait que suivre ses pas», a soutenu M. Diakhaté hier lors de la présentation du «Contrat de Législature» d’Aar Sénégal.
Membre de la 12ème Législature, Moustapha Diakhaté dit avoir identifié à l’époque les faiblesses de l’institution.Il a raconté : «Pour la réforme du Règlement intérieur, j’en ai parlé au président de l’Assemblée nationale etil m’a dit qu’il n’avait pas d’argent. Je suis allé voir le regretté Mouhammadou Mbodj du Forum civil et il était d’accord avec moi.
On est allé voir Osiwa qui a financé tous les séminaires. J’ai associé au projet les députés de l’opposition etles non-inscrits. On a produit à cet effet 200 recommandations. Quand on est revenus de Saly, des gens sont allés dire au président de l’Assemblée que je veux sa place et le projet a été mis dans les tiroirs.
C’est là que j’ai décidé de quitter l’Assemblée nationale à la fin du mandat en 2017.» D’après ce membre fondateur de l’Apr, le Sénégal est dans «une situation telle que si l’on n’y prend pas garde, le pays risque de sombrer».
«Benno, Yewwi et Wallu ne devraient pas participer aux élections»
Il ajoutera : «Quand on observe l’atmosphère politique, on connaitra ceux qui veulent les intérêts du pays et ceux qui roulent pour leurs propres intérêts.» Dans ce sillage, l’ancien député considère que pour les élections du 31 juillet, Benno, Yewwi et Wallu ne devraient pas y participer.
«Chacune de ces coalitions a commis une faute qui fait que le Code électoral la disqualifie. Au Sénégal, le danger aujourd’hui est qu’il y a un Code électoral applicable strictement à une certaine catégorie d’hommes politiques. Le 8 mai, à 00h, tout le monde devait déposer et c’est le ministre de l’Intérieur qui le dit à travers un arrêté. La Dge a mis des gens dans une salle climatisée pendant 48h après la clôture des dépôts pour leur permettre de faire leurs listes. C’est inacceptable ! L’Etat doit respecter la loi», a-t-il dit.
Le Quotidien
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